A 23 ans, l’un des espoirs du REC Volley tient une place prépondérante dans le collectif de Quentin Marion. Fraîchement promu, le club bataille dur pour espérer terminer dans les 8 premiers de Ligue B. Actuellement 9e au classement (3 victoires pour 6 défaites), la route est encore longue pour jouer les play-off. mais pour l’optimiste numéro 3 Rennais, rien n’est impossible !
Comment juges-tu le début de saison du REC Volley ?
Il est un peu compliqué. Nous ne jouons pas aussi bien que l’on pourrait. L’exigence est élevée en Ligue B, c’est à nous de faire preuve de plus de régularité. Nous avons de bons joueurs et sur le terrain, c’est déjà de mieux en mieux. Les trois victoires que nous avons obtenues, ce sont contre des équipes où nous devions absolument battre. Nous avons un très bon groupe où tout le monde s’entend, il n’y pas de raison que l’on ne progresse pas.
Est-ce qu’il y a un problème de motivation du fait qu’il n’y ait pas de descente en Elite cette année ?
Il faut rester prudents car nous ne sommes jamais sûrs de rien. Après, nous jouons toujours pour gagner. Nous n’avons pas envie de perdre tous nos matchs et terminer en bas de classement. Nous regardons toujours vers le haut et notre objectif c’est de jouer les play-off. Il n’y a qu’une seule montée mais quand on voit l’équipe qui est montée la saison passée, tout est possible. Nous ne sommes pas du tout favoris mais pourquoi pas !
Est-ce que tu t’appuies sur l’expérience des joueurs plus expérimentés comme le capitaine Philippe Tuitoga ou encore Marc Zopie ?
Je ne leur demande pas spécialement de conseils directement mais ce sont des joueurs qui n’hésitent pas à prendre la parole quand il y a des choses à dire. Leur expérience à leur poste est très importante dans notre collectif, ils sont toujours sur le terrain. Ils nous aident dans le jeu, bien sûr, mais ils savent aussi comment gérer les matchs difficiles.
Tu as également participé à quelques rencontres en Ligue A à l’époque du Rennes Volley 35, cette expérience te sert-elle aujourd’hui ?
Sûrement ! Je ne me rends pas forcément compte car à l’époque, j’avais mis le volley un peu de côté pour les études. J’étais déjà en école d’ingénieur à l’INSA de Rennes. Côtoyer des joueurs aussi forts pendant deux ans, faire des entraînements avec eux, ça aide forcément à progresser !
Comment as-tu vécu la disparition du Rennes Volley 35 ?
C’était difficile car on ne savait pas ce qui allait nous arriver. Rester en Ligue A ? Aller en Ligue B ? La nouvelle est arrivée très tardivement et nous l’avons mal vécue. On ne s’attendait pas à retomber en Troisième division. Personnellement, j’étais aussi dépendant de mes études à Rennes. Il y a d’autres INSA en France, j’aurais peut-être pu partir ailleurs mais avec cette décision tardive, je devais rester ici. Nous avons tout de suite eu comme objectif de remonter. Ce qui n’est pas simple car il y a beaucoup de bons joueurs en Elite ! Nous avons réussi, c’est le principal.
Quel est ton objectif sur cette deuxième partie de saison ?
Déjà, que l’équipe progresse de plus en plus pour jouer les play-off. C’est notre unique objectif, nous regardons tous vers le haut. Notre souhait est de retrouver la Ligue A le plus vite possible. Pourquoi pas dès cette année ? On ne sait jamais et nous n’avons rien à perdre ! Personnellement, je veux aussi être plus efficace en attaque. Je veux faire mieux partout mais surtout en attaque.
En plus du REC Volley, vous jouez également au beach volley, comment est venue cette passion “dévorante” pour ce sport ?
Je joue effectivement au beach-volley mais c’est plus pour le plaisir que pour la compétition. C’est un système de points avec un classement individuel qui nous permet de participer à des tournois plus ou moins relevés en terme de niveau. Je joue souvent avec un ami qui est à Toulouse donc je vais parfois m’entraîner là-bas. Mais je n’en fais pas trop. L’été, c’est aussi pour les vacances ! Sinon j’ai commencé le volley à 9 ans car toute ma famille joue à ce sport. Mes parents ont même monté un club à Gévezé ! Je m’y suis donc inscrit. Nous avions un bon groupe au niveau national et vers 15 ans, j’ai rejoint le REC avec 4-5 de mes coéquipiers. C’est comme ça que tout a commencé !
Que peut-on te souhaiter pour cette nouvelle année 2022 ?
De continuer de progresser ! Des victoires, les play-off et on verra bien où tout ça nous mène !