Avec 800 minutes de jeu sur les 880 proposées par le calendrier de Fédérale 2 sur la première partie de saison, Simon Piaud confirme sans surprise son costume de patron au sein du XV rheusois. Satisfait du bilan des « Jaune et Noir », l’ex-niortais et Réciste aborde 2022 avec l’envie de confirmer.
Comment juges-tu la saison de ton équipe à mi-parcours ?
C’est satisfaisant dans l’ensemble, nous effectuons une belle phase aller. En dehors du premier match contre Courbevoie, où nous n’étions pas prêts, nous sommes dans les clous sur notre feuille de route. Il y a sept victoires et quatre défaites, dont trois face aux trois premiers. Tout cela est plutôt cohérent et nous avons une très belle base pour la suite.
Es-tu surpris de ces performances ?
Non, pas plus que cela. En septembre, nous n’étions pas prêts rugbystiquement, les enchaînements et les associations n’étaient pas au point. Physiquement, ça allait, nous avions bossé pour et il a fallu enchaîner plusieurs rencontres pour trouver nos automatismes. Ensuite, c’était parti !
Quelles ambitions nourrissez-vous pour la seconde partie de saison ?
Entre nous, c’est clair : nous voulons accéder aux phases finales, en terminant dans les six premiers. Je pense que trois équipes sont au-dessus, Nantes, Le Havre et Genevilliers. Derrière, nous sommes cinq pour trois places, ce sera à nous de rester là où nous sommes, en travaillant sérieusement et avec un investissement de tous. Nous recevons les gros lors de la phase retour, avec de belles fêtes à venir à Beuffru. Nous ne nous priverons pas de réussir un exploit ici ou là si nous en avons la possibilité. Fin janvier, nous y verrons déjà plus clair.
Comment te sens-tu et es-tu satisfait de tes performances ?
J’ai pris part à 10 matchs, joués en intégralité sur 11, je ne peux donc pas me plaindre ! Je n’ai manqué qu’un match, en raison du Covid, et je m’éclate sur le terrain avec une équipe qui présente un beau mixt de jeunesse et de joueurs expérimentés. J’ai toujours aimé le rôle qui est le mien au cœur du jeu, avoir des responsabilités et essayer d’aider au maximum les jeunes autour de moi. J’aime transmettre et ici, les joueurs sont très à l’écoute, c’est super intéressant. Tout le monde est réceptif au message des coachs et les résultats traduisent bien tout ce qui est mis en place la semaine à l’entraînement.
« La Fédérale 2 est plus dure physiquement aujourd’hui mais moins technique »
Toi qui a évolué en Fédérale Une au REC notamment, prends-tu du plaisir à jouer en Fédérale 2 et comment juges-tu le niveau du championnat ?
J’y évoluais il y a quatre ou cinq ans avant de venir à Rennes et j’avoue que le niveau technique était globalement meilleur. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus dur physiquement. La Fédérale 2 a nettement augmenté le curseur sur ce secteur. Face à certaines équipes, c’est très difficile et costaud. Attention, je ne m’ennuie pas pour autant car au Rheu, nous essayons d’envoyer du jeu, de développer tactiquement pas mal de choses très intéressantes. Je prends beaucoup de plaisir et cette notion est mon moteur aujourd’hui, ce qui me donne l’envie, à 31 ans, de continuer de m’entraîner, d’aller au combat.
On te croise régulièrement à la Glaz Arena, à la Ricoquais. Tu es aussi mordu de handball ?
J’apprécie beaucoup le hand, c’est vrai et j’y ai des amis proches, comme Laure Bulucua au Saint-Grégoire RMH, la compagne de mon coéquipier Hugo Blondet. Les matchs des Roses sont très spectaculaires et à force d’y aller, on se fait des ami(e)s, on se prend au jeu ! Cesson, j’y vais aussi dès que possible, notamment de par mon métier de commercial itinérant chez Loxam. Je bosse professionnellement avec David Christmann ou le groupe Legendre et je vais régulièrement, de fait, voir évoluer Cesson. J’allais aussi au volley quand le Rennes Volley était en Ligue A. Pour le basket, je n’ai pas encore eu l’occasion. Le foot ? J’y vais peu, je ne m’y éclate pas plus que ça.
Que peut-on te souhaiter en 2022 ?
Déjà que cette pandémie cesse de nous polluer la vie, que chacun puisse rester en bonne santé, c’est l’essentiel. Côté rugby, j’ai bien sûr envie que nous finissions au mieux cette saison, avec des phases finales à disputer, pour continuer de grandir tranquillement. Je joue depuis mes 5 ans, je ne ressens pas de lassitude, surtout quand tout se passe bien, comme actuellement. J’espère aussi que les copines du SGRMH se maintiendront, vraiment, elles le méritent et ont encore une belle carte à jouer.
Un message personnel à passer ?
J’aimerais demander à Hugo Blondet s’il va bien et si ses croisés ont définitivement mis un terme à sa carrière. Le reverra-t-on sur un terrain ? J’aimerais savoir…