Basket-URB : Ca ne passe pas…pour l’instant !

L’optimiste verra forcément avec des arguments construits à la clé et pourquoi pas un soupçon de folie le verre à moitié plein et une remontada auprès du podium dans les semaines à venir. Son meilleur ennemi, le pessimiste, imaginera lui sans un certain plaisir sadique, une saison ultra-compliquée avec un possible retour à la case départ en N2. La vérité est entre deux visions qui s’entrechoquent en ce début de saison pour l’URB, en retard sur le tableau de marche mais en progrès malgré des résultats et un classement en deçà des espérances.

Face à Poitiers, relégué de Pro B la saison passé et candidat à la remontée directe, les Rennais se sont logiquement inclinés, bien que devant sur la seconde période grâce notamment à dix dernières minutes enlevées et proches d’offrir la balle de match aux joueurs de Pascal Thibaud. Auparavant, ceux-ci avaient néanmoins fait trop d’erreurs en pertes de balle notamment pour prétendre à mieux malgré une défense agressive et encourageante. A 62-62, dans les cinq dernières minutes, les Rennais laissèrent passer leur chance en manquant de précision dans les passes et les shoot devant la raquette poitevine, à l’inverse de visiteurs pragmatiques et solides dans les moments clés.

Lors de la prochaine journée, ce sera Angers, gros candidat déclaré lui aussi aux accessits que l’URB cherchera l’exploit mais aussi un petite respiration, même si la saison, très dense, est encore longue avec de nombreux points à prendre. Avec les contenus observés à Colette Besson face à Toulouse, Rueil puis Poitiers, les défaites concédées sur le fil pourraient bientôt se transformer en victoires et redonner de quoi voir l’avenir avec optimisme dans une poule bien plus forte que la saison passée. Un an seulement après être monté, l’URB se sait désormais attendue sur le chemin de l’ambition mais aussi de la confirmation et d’un maintien solide avant d’imaginer son destin à l’étage supérieur. Cette équipe-là a les moyens, sans hésitation, de répondre à ce défi avant de s’atteler à ses rêves les plus fous, n’en déplaise aux pessimistes !