Ils peuvent être une centaine les soirs de matchs. A la billetterie ou à la buvette, l’Union Rennes Basket ne pourrait pas fonctionner sans l’aide précieuse de ses bénévoles venus donner un coup de main pour un soir, ou bien plus. Après une année de matchs à huis-clos, le basket rennais doit reprendre sa routine d’avant et compter plus que jamais sur le soutien de ses indéfectibles soutiens opérationnels !
Aune heure du coup d’envoi du match URB-Chartres, en coupe de France, Fabrice Tranchand est au four et au moulin. Dirigeant au comité de direction, il chapeaute l’équipe des bénévoles, chose pas toujours aisée. Encore plus après une année sans public : « Nous avons perdu l’habitude d’organiser des matchs. Il faut la reprendre, le tout avec de nouveaux bénévoles mais aussi les anciens qui n’ont pas fait d’accueil depuis un an ! » Avec 60 volontaires pour ce premier match officiel de la saison, c’est une première pour la moitié d’entre eux. A cette difficulté s’ajoute des nouveautés à appréhender comme un nouveau système de billetterie et le contrôle du pass sanitaire : « Nous repartons pratiquement de zéro aujourd’hui. C’est un match de rodage pour les bénévoles, pour les dirigeants et pour l’équipe. C’est stressant, mais c’est super de retrouver du monde !»
Pour l’aider dans cette première, Fabrice Tranchand peut notamment compter sur Agathe et Mathilde. Elles gèrent la coordination des volontaires de l’URB mais aussi celle entre les différents responsables de pôles (billetterie, VIP, buvette…). Également en alternance sur la partie du développement commercial et coach des jeunes, Agathe est une toute nouvelle bénévole au sein de l’équipe : « Je suis arrivée cette année. Nous nous divisons les tâches avec Mathilde. Je vais plutôt m’occuper de la mise en place de la salle, de la billetterie et la gestion des étudiants. » En effet, une dizaine d’étudiants de l’école AMOS mettent la main à la patte chaque soir de match. Une aide plus que précieuse pour Mathilde : « Heureusement qu’ils sont là ! Ils sont super motivés et nous apportent un grand soutien ». Si travailler les aspects du management sont très intéressants pour les deux acolytes, l’ambiance qui règne à l’URB est toute aussi importante : « Nous rencontrons pleins de personnes différentes, je trouve ça cool ! Nous vivons beaucoup de moments de convivialité et de sport. » Pour Mathilde, c’est cette convivialité l’a convaincu de devenir et de rester bénévole depuis déjà 6 ans : « J’ai commencé par un stage lorsque j’étais en Licence 2 de STAPS. Nous organisions des anniversaires pour les enfants les soirs de matchs. Petit à petit, j’ai de plus en plus aidé, j’ai servi au VIP et je me suis rapprochée de la gestion du côté événementiel match. » Des missions importantes, parfois stressantes, qui ne gâchent en rien leur plaisir de retrouver le public dans la salle Colette Besson.
L’URB RECRUTE!
Le plaisir, en ce mardi soir, était aussi de retour chez Pierrick. Bénévole depuis 5 ans, son soutien, il le donne les soirs de matchs. « J’ai fait de la buvette les premières années. Aujourd’hui je suis aux entrées et je m’occupe de scanner les billets. Je viens dès que je suis disponible ». Pour ce passionné de basket, rejoindre la tribu était une évidence : « Je m’occupais déjà du basket dans d’autres clubs mais je suis l’URB depuis le début, ça me semblait normal de venir aider ». La période à huis-clos n’a pas été simple mais aujourd’hui, Pierrick n’y pense plus : « Ce n’était pas passionnant, on l’a assez mal vécu mais on espère repartir du bon pied ! Ce soir, c’est une bonne répétition car ça fait longtemps que nous ne sommes pas venus. Ça va nous permettre de remettre les choses au point ! » La cerise sur le gâteau de sa soirée est la joie de pouvoir enfin revoir un match de l’URB.
Des bénévoles comme Pierrick, Fabrice Tranchand en a besoin à chaque rencontre : « Il nous manque toujours des bénévoles, les soirs de matchs mais pas seulement. Nous recherchons aussi des personnes qui souhaitent prendre des responsabilités. Par exemple, nous avons besoin d’un bénévole qui gère des bénévoles ! Cela peut être également des personnes qui peuvent conduire les joueurs pour les soins médicaux. » A la recherche de 50 volontaires supplémentaires pour cette nouvelle saison, les dirigeants peuvent déjà compter sur quelques « piliers ». C’est le cas de Véronique et Patrick Gautier, bénévoles depuis 8 ans : « Quand le club a commencé à grandir et est passé de l’espace des deux-rives à Colette Besson, nous sommes venus aider ». Déjà bénévoles par le passé au Rennes PA, le couple est d’autant plus engagé que leur propre fils, Philippe, portait les couleurs de l’URB ! Si ce dernier a arrêté de jouer, ses parents ont continué à contribuer au bon fonctionnement les soirs de matchs : « Nous sommes à l’entrée des VIP. Ça comprend les partenaires et les invités des joueurs et du staff. Nous le faisons en famille ! » Accompagnés de Jeanne qui pose les bracelets, le rôle de Véronique et de Patrick se passe également en dehors du parquet puisque ce dernier gère aussi les dossiers des volontaires en service civique. De part les aménagements suite au protocole sanitaire, Véronique se dit prête à apporter une aide supplémentaire si besoin. Un dévouement qui reflète bien la passion et l’ambiance chaleureuse au sein de l’équipe : « Ce n’est pas seulement voir un match de basket, c’est aussi rencontrer les habitués mais aussi d’autres et ça, ça a beaucoup manqué pendant le huis-clos ! »
Que cela soit pour un match ou bien plus, la Planète URB a besoin de nouveaux embarquant pour s’agrandir et répondre à tous les besoins. Fabrice Tranchand conclut : « Nous sommes surs de trouver de quoi occuper un nouveau bénévole. Il faut que cela soit intéressant pour lui, tout en bénéficiant de la convivialité du club. Il y a une bonne ambiance ici. On organise des repas, il y a un pot après chaque match… On fait beaucoup de choses pour eux mais pas encore suffisamment. Nous ne faisons jamais assez pour les bénévoles tant ils font pour nous ! » A bon entendeur…