Olivier Mantès : « Nous avons vraiment hâte de retrouver notre public ! »

Crédit Photo : Facebook Lomme Lille Métropole Handball

Après une saison 2020- 2021 aux allures de montagnes russes, le SGRMH ambitionne un nouvel exercice plus serein avec évidemment le maintien en priorité. Olivier Mantès, entraîneur de l’équipe fanion, fait le point sur la situation du club et de ses ambitions

OBJECTIFS DE LA SAISON
« L’objectif maintien est le même tous les ans pour l’instant pour la simple raison que nous ne pouvons pas aller plus haut pour le moment. Néanmoins, le but est d’être plus à l’aise que l’année dernière et se placer assez rapidement autour de la 7ème place. Il y aura plus de difficultés et d’opposition que l’année dernière. Les équipes se sont renforcées au cours de l’intersaison et les clubs se structurent. Ils sont quelques-uns à aller vers le statut VAP et construisent donc des effectifs qui vont être plus forts. Le niveau progresse. Nous allons découvrir nos adversaire au fur et à mesure car il y aura eu beaucoup de mouvements.»

UNE ÉQUIPE JEUNE
« C’est une équipe jeune avec quand même quelques filles qui connaissent la maison et le niveau comme Apolline Feuvrier, Juliette Guerrier ou encore Manon Sol. Maintenant, nous attendons également la confirmation sur le terrain de quelques filles qui montent, à l’image de Mélissa Delalande, victime de petites blessures ayant haché sa saison passée. Il y a aussi Eden Dumoulin qui a eu une année cohérente du début à la fin. Nous avons beaucoup de joueuses avec du potentiel, mais il est vrai qu’avec une moyenne d’âge de 20 ans, nous ne serons pas toujours régulières sur le terrain. La préparation nous a permis de nous mettre tout de suite dans le bain et de bien travailler tous ensemble en intégrant au mieux nos recrues. Maëlle Tracol a beaucoup d’expérience en N1 comme en D2, est à l’aise dans les deux sens attaque et défense. Elle correspond tout à fait au profil que nous cherchions. Les jeunes ont montré beaucoup de continuité pendant leur centre de formation, elles ne connaissent pas forcément le niveau D2 mais elles ont de bonnes aptitudes pour la suite. Charlotte Satgé a un profil très atypique, elle est petite mais très dynamique. Du côté des blessés, nous avons encore Claire Scheid qui est encore en rééducation et devrait revenir vers janvier. Enfin Cidgie Le Roux s’est blessée sur le deuxième entraînement. C’est compliqué pour elle, elle est triste de ne pas pouvoir participer pleinement à tous les ateliers. Elle devrait pouvoir revenir miseptembre. Pendant la préparation nous avons perdu un peu de temps entre tous les petits bobos qu’il y a eu, même si nous avions fait un bon tournoi lors de la Venus Cup ».

RETOUR DU PUBLIC
« Nous avons vraiment hâte, ce n’est pas du tout une zone de stress pour nous, au contraire ! Sur l’année et demie que nous avons connu sans public, nous avons bien vu qu’il y avait des différences, les résultats étaient vraiment décevants. Nous avons compris qu’il y a un vrai impact sur les joueuses et sur leurs attitudes ! Nous avons bien vu la différence sur notre dernier match à domicile, même s’il y avait une jauge, les spectateurs sont venus en nombre et ont mis de l’ambiance pour nous pousser. Nous avons une vraie salle de première division, avec un Kop, un speaker, il y a une très grosse ambiance. Certaines joueuses viennent jouer avec nous pour notre ambiance ! »

STRUCTURATION DU CLUB
« La pause Covid nous a permis de réfléchir et de nous restructurer, notamment avec l’arrivée de Laure Bulucua sur la partie partenariats. Nous mettons l’accent sur le développement économique du club car si un jour, nous voulions passer en statut VAP, il nous faut plus de partenaires. Notre problème aujourd’hui, c’est qu’il nous manque encore du budget. Pour trouver de nouveaux partenaires, il faut que nous soyons attractifs et cela passe par le terrain. Nous sommes partis de très bas, le développement économique part du terrain et du spectacle que nous pouvons offrir. Après, c’est aussi à nous de profiter de la vague lancée par les médailles olympiques pour surfer dessus. C’est une vraie vitrine pour nous. Les personnes qui ont découvert le handball à ce moment-là vont peut-être avoir envie de soutenir le club de leur ville, cela va attirer les curieux. Il faut que nous allions vers le public pour leur montrer de quoi nous sommes capables. Il faut que le club fasse une bonne communication, soit présent sur tous les réseaux pour avoir de plus en plus de visibilité et toucher le maximum de monde. Je n’ai jamais entendu quelqu’un partir de la Ricoquais en disant qu’il s’était ennuyé ».

LE CENTRE DE FORMATION
« Les joueuses du Centre sont réparties moitié-moitié entre la D2 et la N1. Nous attendons forcément des choses d’elles, qu’elles aient de l’ambition de progresser et de jouer en D2 voire même plus haut. J’espère vraiment qu’elles ont envie d’aller le plus loin possible, ça serait la suite lo gique des choses. Nous mettons beaucoup de choses en place pour elles, il y a un entraîneur professionnel pour elles. Une ligne du budget est destinée au centre de formation. Nous croyons en elles, il faut qu’elles en fassent de même et qu’elles se fassent confiance ! ».

JOYEUX ANNIVERSAIRE !
« Cette saison, le club fête ses 20 ans et nous démarrons notre 3e saison consécutive en D2. Un vrai clin d’œil pour toutes les filles qui ont fait du club ce qu’il est aujourd’hui. Pour l’occasion, le SGRMH donne la parole à d’anciennes joueuses pour raconter leur parcours notamment Mélina Rolland, Marine Labbé ou Clothilda Delong, via nos réseaux sociaux ou notre site. Chacune à leur poste, à leur passage au club, ont permis de le structurer et de lui donner l’élan pour aller toujours plus haut et rester ambitieux encore aujourd’hui. »