Entreprise : Jean-Michel Boquet, mRHq : « Remettre l’humain au centre de l’organisation »

INSTALLÉ DANS LES CHALEUREUX CANAPÉS DE LA SALLE DE LA RÉUNION DES LOCAUX RUE NATIONALE, AU RHEU,
JEAN-MICHEL BOQUET, GÉRANT DE LA SOCIÉTÉ MRHQ (MES RESSOURCES HUMAINES AU QUOTIDIEN) SE PASSIONNE AUTANT POUR DÉCRIRE LES QUALITÉS DE SES COLLABORATEURS QUE POUR ÉVOQUER LES DERNIÈRES ACTUALITÉS DE L’URB OU DU STADE RENNAIS MAIS SURTOUT NOUS RACONTER L’ACTION DE MRHQ AUPRÈS DES TPE.

Jean-Michel, pouvez-vous nous présenter mRHq et la genèse de son histoire ?
J’ai créé mRHq en janvier 2014, avec l’envie d’apporter mon expérience et des solutions aux TPE sans être un énième consultant parmi tant d’autres. L’idée était d’aller vers des structures moins habituées à cela. J’étais directeur des ressources humaines pour un grand je voulais continuer à travailler dans la fonction RH. L’aventure mRHq
me permettait de vivre une autre histoire. J’ai démarré seul et nous sommes aujourd’hui 13 collaborateurs au sein de la structure, chacun amenant ses compétences et étant entré avec un profil bien à lui, s’étant construit au fil des mois dans l’expression collective sans avoir nécessairement au préalable de références en RH.

La notion collective semble être primordiale pour vous ?
C’est le cas. En tant que gérant je peux avoir la meilleure idée du monde, un truc de fou, si je n’ai personne à mes côtés pour la mettre en place, ça ne vaudra rien !

Pourquoi avoir choisi de vous tourner prioritairement vers les TPE ?
Il faut savoir qu’elles représentent plus de 90 % du tissu économique. Je considère que celles-ci ont des besoins en ressources humaines, même quand il n’y a qu’un ou deux salariés. Dans ces cas-là, l’aspect RH n’est pas toujours maîtrisé ou connu et il est alors de notre devoir d’apporter notre expertise, d’aider l’entreprise à développer ses compétences.


« LE SPORT VÉHICULE DES VALEURS COMMUNES À CELLES DE L’ENTREPRISE »


Quelles sont les actions menées par mRHq ?
Le RH, ce sont de nombreuses actions, différentes les unes des autres. Il y a le recrutement, la formation, la communication interne et tout ce qui touche à l’administratif. Les relations sociales, individuelles et collectives
sont aussi un enjeu précieux sur lequel nous accompagnons nos clients. Notre objectif est simple, il s’agit de
replacer l’humain au coeur de l’organisation mais aussi, rappeler l’importance de répéter ses gammes. Pour beaucoup, avoir les compétences via un diplôme ou un poste, c’est ne plus travailler ce qui a permis de l’acquérir. C’est dommage. Dans ce que l’on essaie d’apporter aux entreprises, « l’entrainement » aux actions qui sont considérées, parfois à tort, comme acquises, est proposé.


Sur quel rayon travaillez-vous et quelles sont vos perspectives de développement ?

Nous comptons à ce jour une quarantaine de clients avec certains partenariats à l’échelle nationale. Nous sommes amenés, selon les demandes, à travailler sur toute la France mais l’essentiel de l’activité se concentre ici en Bretagne. Pour ce qui est des perspectives, nous essayons déjà d’appliquer chez nous ce que nous proposons ensuite à nos
clients. Par exemple, nous travaillons actuellement sur une charte dédiée au télétravail et avons décidé d’un allongement du congé maternité d’un mois et de paternité de deux semaines. Nous avons également supprimé
les jours de carence et ajouté une sixième semaine de congés payés. Nous sommes notre propre cobaye pour essayer d’avancer et de prioriser toujours et encore l’humain.

Vous êtes également très impliqué dans le sport rennais, notamment auprès de l’Union Rennes Basket. Comment
êtes-vous arrivé dans le giron du sport ?

Avant de parler sponsoring ou partenariat, je suis un mordu de sport. J’en ai pratiqué un bon paquet, le tennis
notamment, de l’escrime aussi et suis fan du Stade Rennais depuis tout petit. Mon premier match, c’était un Rennes – Lens en 1986, avec Pierrick Hiard dans les buts ! J’aime beaucoup le basket et le rapprochement avec l’URB s’est fait naturellement. Le sport véhicule des valeurs communes à celles de l’entreprise comme le défi, la solidarité, l’esprit d’équipe ou encore le partage. C’est aussi un véritable vecteur de développement pour une structure comme la nôtre, où nous pouvons au travers du partage autour d’un match développer des relations business basés sur la confiance mais aussi l’humain. Encore… Nous avons aussi été présents par le passé sur l’Open de Tennis de Rennes et le sommes aujourd’hui sur l’Open féminin de tennis de Saint- Malo. Nous avions eu pour l’occasion la charge de recruter puis de nous occuper des bénévoles sur ces tournois et croyez-moi, cela demande beaucoup de travail. Au-delà du sport,
nous sommes également partenaires d’événements culturels, comme le festival du Roi Arthur, le festival de Bobital ou aux côtés de troupes de théâtre. Tant que cet état d’esprit est là, que notre savoir-faire peut apporter quelque chose, au-delà du partenariat en lui-même, nous fonçons avec beaucoup d’envie et d’idées.

Comment sentez-vous la saison à venir pour l’Union Rennes Basket ?
Sincèrement, bien. Le club travaille intelligemment avec des personnes très compétentes à sa tête et c’est toujours un plaisir de participer aux réunions URB Business, enrichissantes avec des entreprises venues de tous horizons. Le recrutement me parait intéressant et la saison dernière ne demande qu’à trouver confirmation, avec un vrai plus, le retour du public à Colette Besson. J’ajoute que j’adore cette salle d’ailleurs, elle a un truc à part. J’espère que nous ne manquerons pas d’y vibrer jusqu’au mois de mai prochain !