Dans une dizaine de jours, le championnat doit reprendre ses droits, dans un contexte très particulier et chargé d’incertitudes. Comment vis-tu tout cela ?
Il y a plusieurs sentiments mélangés à vrai dire, ce n’est pas simple. D’un côté, le kiff de retrouver le terrain, la compétition, les adversaires, que l’on commence à bien connaître et de l’autre, toutes ces incertitudes liées au Covid 19, ces potentiels matchs reportés, l’incertitude sur la présence ou non des supporters, le bon fonctionnement du club, à tous les étages. Cette addition d’interrogations et l’incertitude du lendemain est pesante.
On sent le plaisir gâché…
Clairement, oui. On s’entraîne, on bosse dur mais d’un jour à l’autre, on peut nous annoncer un report, une quatorzaine pour un cas ici ou là. Le souci, c’est qu’il n’y a pas vraiment d’uniformité dès lors que l’on sort du monde pro au niveau des protocoles. Nous ne pouvons pas être testés tous les deux jours en N1, il y a des disparités sur l’ensemble de la division et tout peut être remis en cause d’un jour à l’autre. C’est difficile d’être prêt mentalement quand on a toutes ces incertitudes, d’être focus sur le jeu. Et puis nous sommes exposés au virus en dehors du hand…
C’est-à-dire ?
En Nationale Une, ou en tous cas au CPB, on a tous un boulot à côté du hand ce n’est pas notre boulot sauf dans certains clubs aux structures quasi-pros. Même si nous sommes tous responsables et faisons très attention aux gestes barrières, aux instructions, nous voyons du monde dans nos différentes activités et sommes exposés. Nous avons eu un test à la reprise et avons tous été négatifs. Espérons que cela dure, nous allons en tous cas de notre côté nous attacher à être les plus rigoureux et vigilants possible.