Le Rennes Volley 35 n’ayant pas obtenu l’agrément lui permettant d’évoluer en Ligue A la saison prochaine, le volley pro semble condamné. Sauf que le REC Volley, pensionnaire d’Elite (le troisième niveau national) ne l’entend pas de cette oreille et croit en son étoile…
Le REC Volley, club historique du volley rennais, a assisté la semaine passée à la chute définitive du Rennes Volley 35, club avec lequel il était ouvertement en désaccord sur de multiples divergences, au point de casser la convention liant les deux clubs. Les chemins se sont ainsi séparés, sans retour possible mais pour autant, le REC entend bien ne pas lâcher ses derniers espoirs de récupérer la place du défunt Rennes Volley 35 en Ligue A. Pour ce faire, le club a décidé de faire appel de la décision de la DNACG et a ainsi saisi le CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français), argumentant ne vouloir en aucun cas se résoudre à la disparition du volley à Rennes. Chez nos confrères de France Bleu Armorique, l’association déclare : «Les dirigeants du REC Volley et les forces vives qui les accompagnent, travaillent d’ores et déjà à la construction d’un budget qui devrait permettre de conserver le niveau professionnel, avec comme objectif la Ligue A pour la saison 2020-2021. La période va également laisser du temps pour bâtir un projet ambitieux, cohérent, pérenne, basé sur le respect des règles fiscales et juridiques, la transparence et l’éthique sportive. » Actif en coulisses, le REC, détenteur des droits sportifs, veut récupérer l’agrément jusque-là décerner au Rennes Volley 35 pour évoluer en Ligue A ou B, sans réponse officielle pour le moment. Dans son compte rendu publié fin juin (ici), l’affaire semble ficelée pour la Ligue A, en cours pour la Ligue B ou neuf équipes, pour le moment, ont leur agrément. Si espoir il doit y avoir côté breton, ce sera en Ligue B…
Le CNOSF, en aucun cas, ne peut décider de réintégrer le REC à la Ligue A. La raison d’être de l’instance est la conciliation et son pouvoir se résume à rendre un avis, et non une décision. Or, à ce jour, la Ligue A tient ses quatorze équipes dont Nice, repêché malgré une rétrogradation sur le terrain. La LNV semble avoir tranché pour ce repêchage du dernier de la classe, comme ce fut le cas à chaque fois dans le passé. Pas certain que le président de la Ligue, Alain Guirer, qui est aussi le président de …Nice, ne change les habitudes !
Si l’appel fait auprès du CNOSF n’aboutit pas, le REC pourra, en dernier recours, saisir le tribunal administratif du sport. Néanmoins, le temps judiciaire colle rarement avec celui d’un calendrier sportif et difficile d’imaginer un REC pouvant être intégrer avant octobre au championnat. Le baroud d’honneur est lancé mais difficile d’imaginer du volley pro à l’automne à Rennes. « Sauvé » sportivement par le gel du championnat pour ses deux équipes Elite masculine et féminine (les deux étaient dernières et donc reléguées si les montées et accessions n’avaient pas été gelées ), le REC Volley semble très déterminé à changer de cap et de stature dès la rentrée. Le feuilleton volley à Rennes continue…