Suspendus aux décisions gouvernementales du lundi 22 juin, les sports de combat n’ont pas reçu gain de cause et demeurent à l’arrêt. Alors que le sport amateur, comme professionnel, se remet progressivement en marche, eux ont toujours l’interdiction d’exercer.
« On est dans l’incompréhension. On autorise pourtant le rugby ! C’est irréel de croire qu’il n’y aura aucun contact, malgré les consignes. » déclare Willy Sirope, champion du monde de jiu-jitsu brésilien, chez nos confrères de Ouest-France. En effet, les sports de contact ne peuvent respecter entièrement les mesures sanitaires, y compris la distanciation sociale. Malgré ça, Willy Sirope et son club sont prêts à faire des concessions : « Nous pouvons mettre des masques pendant les combats, imposer un lavage de mains avec gel hydroalcoolique avant chaque confrontation, voire un système d’attestations médicales obligatoires certifiant la bonne santé des combattants. On pourrait également prendre leur température avant chaque séance. On sent une grosse frustration chez nos adhérents. On est tous derrière la Fédération de judo, qui a été la première à monter au créneau et réclamer une reprise. » Si l’espoir demeure, d’autres en revanche ont déjà jeté l’éponge comme la TA Rennes. Toujours chez Ouest France, Roman Pons, directeur de l’association, explique : « Une pratique alternative serait difficile à mettre en place avec les enfants, qui sont la plupart de nos adhérents. Notre saison est finie. On prépare sereinement la reprise pour le mois de septembre. ». La lutte pour retrouver le droit de combattre continue…