L’information est tombée telle une bombe cet après-midi par le biais de Nicolas Mangeard, journaliste chez Ouest France. Selon ses informations, alors que la situation semblait totalement désespérée pour le club ayant terminé troisième de Ligue A et demi-finaliste de la Challenge Cup, l’espoir renaît grandement !
A une hauteur de 2,09 m précisément, la taille de l’ancien pointu Kévin Le Roux, international français évoluant actuellement en Chine. Le temps de quelques mois (janvier à mai 2018) , il est passé par Colette Besson et a ravi les fans de volley et les curieux, qui s’étaient alors empressés de garnir la salle du sud de Rennes. Amoureux de son sport autant que de sa région, passé par le Creps à Dinard et confiné à Nantes en famille, le central tricolore n’est pas resté insensible à l’appel du Rennes Volley 35, comme il l’explique sur le site de Ouest France : « J’ai été contacté par les dirigeants suite à la possible fermeture du club. Je connais bien le club et je ne peux me résoudre à la fermeture du seul club de volley professionnel de la région Bretagne. J’ai grandi à Saint-Malo et j’ai une forte envie de redonner au volley breton. » Comment aider un club en proie à des difficultés financières et structurelles ? J’ai réuni un groupe d’investisseurs pour convaincre la DNACG de la solidité du nouveau projet et de se maintenir en Ligue A. Nous sommes prêts à apporter les fonds qui manquent afin de sauver ce club historique et lui donner un nouvel élan. » Selon le quotidien OF, l’ancien numéro 9 rennais aurait d’ores et déjà réuni, avec un groupe d’investisseurs où figurent anciens et joueurs actuels, les 300 000 € nécessaires à la survie du club. Leur identité n’a pas encore filtrée.
En attendant, l’espoir renaît pour Nikola Matijasevic et ses hommes. Le central français sait ce qu’il veut : « J’ai joué au Rennes Volley en 2018, et j’y ai passé des moments formidables. Les supporters de Rennes sont exceptionnels, j’ai été touché par leur pétition pour sauver le club, la tradition est importante, et en plus ils viennent de faire la plus grande saison de leur histoire ! Si la DNACG nous donne la licence pour jouer en Ligue A, les solutions seront trouvées aisément avec le REC pour continuer tous ensemble la belle aventure du volley professionnel à Rennes. Ce club doit continuer de vivre et doit redevenir dans les années à venir un grand club français !« . Alors que la nuit semblait être tombée sur le volley pro à Rennes, un demain redeviendrait possible… Reste à savoir dans quelles conditions l’histoire pourrait reprendre, avec quels dirigeants et quels joueurs, si la DNACG et le REC Volley « adhèrent » eux aussi à la proposition… Le feuilleton continue.