Partenaires : Le New Jump prêt à rebondir !

Ouvert en octobre 2019, le trampoline Park New Jump, situé à La Mézière, a connu un départ canon avant le Covid. Comme l’ensemble du secteur loisir, l’établissement dirigé par les frères Marissal a souffert mais parvient aujourd’hui à rebondir et regarde devant, avec optimisme et enthousiasme. Hervé Marissal raconte.

Voilà plus de deux ans désormais que vous avez ouvert le New Jump, à La Mézière. Comment vous portez-vous ?
Je suis un optimiste, pragmatique et j’attaque les fêtes de fin d’année avec beaucoup d’envie, de projets et d’idées pour le Parc ! Nous avons réouvert en juin dernier et une bonne partie de nos clients sont toujours au rendez-vous. C’est déjà une bonne chose ! 

Vous n’auriez sûrement pas imaginé ces deux années au moment d’arriver à Rennes en 2019…
C’est certain. Nous avions le choix entre plusieurs villes qui ne disposaient pas encore de parc de ce type, Rennes, Nice, Annecy, Rouen, Caen ou La Rochelle. Notre choix s’est porté sur Rennes pour sa dynamique, sa population et son environnement. Nous avons trouvé le local et c’était parti ! A l’ouverture, tout s’est bien passé, au-delà des espérances…

« J’ai la sensation de ne pas avoir été aidé suffisamment »

Vous rentriez dans vos frais ? Une telle infrastructure doit représenter un investissement colossal ?
Ce n’est pas un secret, l’installation nous a coûté 800.000 € environ, nous sommes locataires et disposons de 2000 m². Sur les cinq premiers mois d’exploitation, le chiffre d’affaire couvrait nos frais et cela augurait un bel avenir. Nous avions – et avons toujours – une équipe de dix encadrants. Un travail explicatif avait été mené vis-à-vis des visiteurs pour informer sur la pratique des trampolines, nécessitant échauffement, attention et sécurité. Tout cela se mettait bien en place. Et puis… 

L’annonce du gouvernement et le premier confinement. Comment l’apprenez-vous et surtout, comment réagissez-vous ?
Pour l’anecdote, nous sommes un samedi soir et l’un de mes employés vient me voir en me disant « Hervé, il se passe des trucs, il faut que tu voies ça » en me tendant son portable. Je lui ai répondu de le ranger, car il n’avait pas à l’avoir sur lui à ce moment-là. Et finalement nous devons vraiment fermer le soir même ! Je ferme, en me disant qu’on réviendrait dans la semaine… mais non. Dans la foulée, je décide de monter à Paris retrouver un peu la famille et le mardi, l’interdiction de déplacement est mise en place. Je suis resté coincé là-bas, je ne pouvais pas rentrer.

Comment avez-vous vécu les confinements ?
Le premier, j’étais comme tout le monde, abasourdi par ce qui se passait dans le monde tout en restant focus sur notre réouverture. Comment faire ? Comment s’organiser ? A la réouverture en juin 2020, c’est un soulagement et aussi un énorme défi, avec trois mois sans rentrées financières mais avec les mêmes frais… La jauge à 50 % a été maintenue dans le loisir, de juin à octobre, les centres de loisirs ne pouvaient pas sortir, soit 50 % de notre capacité d’accueil avec les conséquences que vous déduisez. Le deuxième confinement, en revanche, a fait encore plus mal, avec huit nouveaux mois fermés. C’était dur, plusieurs fois, nous nous sommes demandé s’il ne valait pas mieux arrêter mais nous repartions, plein d’idées en tête pour les réouvertures. 

Vous êtes-vous sentis soutenus au cœur de cette crise ?
Sincèrement, j’ai la sensation de ne pas avoir été accompagné suffisamment. Le loisir est un créneau trop spécifique pour être aidé globalement, chaque cas étant différent. Aujourd’hui, je suis toujours en attente  des aides pour lesquelles j’ai fait toutes les démarches en août. J’aurais aimé que notre secteur soit plus considéré, y compris pour les structures ayant moins de deux ans d’existence… Je ne demandais pas gain de cause à chaque fois mais à défaut, des réponses, une écoute… et des prises d’initiatives des autorités locales qui ne sont pas venues.

Aujourd’hui, comment se porte le New Jump ? Quels sont les effets visibles de la nouvelle donne post-Covid ?
Nous avons réouvert avec l’application du Pass Sanitaire pour les plus de 12 ans et 2 mois . Il y a du gel partout, nous nettoyons encore plus qu’avant l’ensemble des espaces  et bien entendu, toute l’aire de pratique. Nous avons perdu un peu de monde avec le pass sanitaire mais la fréquentation est plutôt très encourageante depuis cet été.

Quelles nouveautés proposez-vous et souhaitez-vous apporter à l’avenir ?
Tout d’abord des cours de « Trampo Gym » et « Trampo Fitness », sur des créneaux dédiés les mercredis de 17h30 à 18h30 et jeudis de 18h30 à 19h30. Ces cours sont encadrés par Redouane Azouar et Thomas Edery, deux internationaux de gymnastique qui interviennent également sur des stages vacances. Ces stages, lancés cet été, ont connu un franc succès et seront de nouveau disponibles pour les vacances de Noël, avec un niveau « Découverte » les lundis et mardis et un niveau « Passion » pour les plus expérimentés avec 3 fois deux heures lundi, mardi et mercredi. Nous souhaitons également collaborer le plus possible avec les athlètes, clubs et associations locales, avec lesquels de nombreux axes de travail sont possibles. Enfin, la partie Team-Bulding pour les entreprises, avec des parcours, des défis et des stages de cohésion sera également à l’honneur sur 2022, notre Parc permettant des formules aussi variées qu’originales, à la carte pour tous les âges et tous les niveaux sportifs. A vous de sauter le pas !