Faute d’avoir pu affronter Créteil la semaine passée en raison des protocoles de prévention Covid 19, les Cessonnais ne disputaient que leur second match de préparation, de nouveau contre l’ogre nantais.
Dans son antre de Beaulieu, devant un public ravi de retrouver ses « Violets » avec des règles sanitaires bien respectées, l’outsider n°1 pour contester le titre au PSG n’a pas fait de détails face à des cessonnais plus réalistes offensivement que lors du premier acte mais malgré tout trop loin de leurs voisins, notamment dans l’efficacité défensive et la maîtrise des temps forts et faibles.
En affrontant ce type d’équipe, Sébastien Leriche sait que la défaite risque d’être au rendez-vous, mais pour autant, mise sur la notion d’apprentissage et d’adaptation face à un contexte de match difficile, comme il l’explique chez nos confrères de Ouest France : « On ne boxe pas dans la même catégorie et si on a accepté d’affronter ce genre d’équipe, c’est pour avoir une référence en termes d’opposition et d’être en échec. Le score est lourd, sévère mais il reflète aussi l’écart entre les deux équipes. »
Déjà distancés à la pause (20-13), les joueurs de Sébastien Leriche ont cependant des éléments positifs à ressortir de ce match, avec 28 buts inscrits, avec les belles stats de Youenn Cardinal (6/8), l’entrée intéressante de Zachary Lemonnier (3/3) et les nombreuses tentatives de Mathieu Salou (5/11), plus gros frappeur du match néanmoins en manque de réussite. En face, 8 buts de Valero Rivera, les 5/5 de Rok Ovnicek et Sebastien Augstinussen et les 11 arrêts de Cyril Dumoulin côté nantais ont assis la supériorité nantaise. Côté Cessonnais, la période de rodage se poursuit avec seulement 4 arrêts chacun pour Jozé Baznick et Rok Zaponeck, à moins de 20 % de réussite. L’absence de Sajad Esteki, blessé, au poste d’arrière gauche prive également Sébastien Leriche d’un atout supplémentaire. L’agressivité, enfin, parfois excessive, ayant conduit à une triple infériorité numérique en cours de match, devra être canalisée, comme l’explique le coach chez Ouest France : « Au moins, ce fut une manière de sonner la révolte. Après, c’est vrai, il faut apprendre à manifester cette agressivité de manière plus correcte. C’était de la frustration par rapport à nous-mêmes. Puis la fatigue entraîne aussi de l’agacement ».
Samedi, changement de décor et retour à la Glaz Arena où le CRMHB reçoit Cherbourg, pensionnaire de Proligue, à huis-clos mais devant les caméras de nos amis de TV Rennes. Les retrouvailles seront au programme de chaque côté, Sébastien Leriche, Youenn Cardinal et Zachary Lemonnier côté cessonnais avec leur ancien club et Frédéric Beauregard et Robin Dupont-Marion côté cherbouregois. Pour autant, pas de place pour les cadeaux avec une première victoire à décrocher, afin de récompenser le bon travail effectué depuis la mi-juillet.