Dans « la galaxie » Cercle Paul Bert, le CPB Volley continue son petit bonhomme de chemin. Profitant de l’effet Jeux Olympiques, mais aussi du développement de plusieurs autres sections comme le volley-assis ou le baby-volley, le club rennais continue d’attirer de nouveaux licenciés. Son président, Nicolas Combettes, revient sur une année plus que prometteuse.
Comment se porte le CPB Volley ?
Déjà, nous approchons de la barre des 500 licenciés, 483 pour être exact, et en comptant les pratiquants, nous dépassons les 690. C’est une nouvelle hausse assez dingue et cela nous positionne comme le 15e club français en nombre de licenciés. L’école de volley est aussi en forte hausse et nous sommes passés de 45 à 95 licenciés sur le baby-volley, c’est énorme. Avec ces éléments, nous commençons à mettre en place une réelle stratégie de développement pour continuer à bien nous structurer.
Le volley-assis s’est lui aussi considérablement développé…
Nous avons 25 licenciés, ce qui est énorme, et nous avons même un jeune, Madec, qui a intégré l’équipe de France. Il est licencié volley-assis chez nous, mais aussi licencié volley valide au club de Pléchâtel. Dominique Duvivier, le sélectionneur de l’équipe de France de volley-assis, fait d’ailleurs partie du club.
Nous souhaitons développer le para-sport et nous allons accueillir les joueurs de l’équipe de France déficient auditif. Nous voulons aussi faire du socio-sport dans les quartiers et aller dans les maisons médicales. C’est dans l’ADN du CPB et de la ville de Rennes. Dès l’an prochain, nous allons plancher sur le sujet avec des personnes dédiées.
« J’ai déjà donné mon accord pour évoluer à l’échelon supérieur si on nous propose de monter… »
Peut-on parler d’un effet JO ?
Il n’y a pas que ça mais forcément, il y a eu un impact. Il y a quelques années, pendant la période covid, nous avions à peu près 250 licenciés. Nous avons doublé le nombre de licenciés et nous refusons même une centaine de personnes par an. Il y a d’ailleurs une réflexion générale sur la façon d’optimiser les salles de sport, car nous ne pouvons pas encore accueillir tout le monde. Sur les deux précédentes Olympiades, en 2021 et 2024, où l’équipe de France est championne, la courbe est exponentielle. Je dirais qu’il ne faut pas être médecin pour y voir une corrélation (rires) !
Cette saison, les deux équipes de N3 se sont maintenues, mais peut-on parler d’un scénario cruel pour les garçons, battus lors du dernier match avec une potentielle montée au bout ?
Cruel pas du tout, car sur la physionomie du match, Chantepie-Vern a été plus fort. Bien sûr, il y a un peu de déception mais nous faisons du sport pour vivre ces matchs et ces émotions-là. Ensuite, pour être très honnête, nous étions en reconstruction en début de saison avec plus de la moitié de l’équipe qui avait changé. Au départ, nous visions le haut de tableau, mais dans les trois-quatre premiers. De leur côté, les filles ont réussi à se maintenir à quelques journées de la fin en terminant 7e de leur poule.
Pourtant, chez les garçons, l’espoir de montée n’est pas totalement évaporé…
Nous terminons meilleure deuxième et il y a encore une possibilité de monter, car, semble-t-il, il pourrait y avoir une poule supplémentaire en N2 la saison prochaine. Ça va se jouer dans les semaines à venir, mais dans tous les cas, j’ai déjà donné mon accord pour évoluer à l’échelon supérieur si on nous propose de monter. L’entraîneur Marc Quemener a déjà commencé le recrutement et il y a de très beaux noms qui vont arriver, même sans montée. Dans notre tête, nous sommes en N3, mais quoiqu’il arrive, nous aurons une équipe compétitive.
Quels sont les objectifs pour les autres équipes du club ?
L’objectif est d’avoir nos deux équipes fanions en N2 et nos deux réserves, garçons et filles, en pré-nationale. Actuellement, la réserve féminine est déjà à ce niveau et la réserve masculine est en régionale, mais elle a de fortes chances de monter en pré-nationale. Au-dessus, comme déjà évoqué, les garçons pourraient monter en N2, et pour les filles, nous travaillons sur la durée.
Il y a une commission à qui je donne des objectifs et qui propose ensuite des idées et solutions pour les atteindre. Ça passe par un recrutement intelligent avec des profils d’un certain niveau, mais aussi par l’accompagnement des jeunes. J’aimerais bien que l’équipe féminine soit dans une optique de montée d’ici 3-4 ans.
Et concernant la formation ?
L’objectif est clairement identifié, et il est dans l’ADN du CPB, c’est de disputer régulièrement les finales de coupe de France jeunes. Nous travaillons là-dessus en mettant en place des créneaux d’entraînement pour nos jeunes. Evidemment, il y a aussi le fait que les seniors les accueillent au fur et à mesure de leur évolution, mais ce qui fait vibrer nos jeunes sur le plan sportif, ce sont ces finales de coupe de France.
Jenia Grebennikov, que nous avons eue en visio pour lancer l’assemblée générale du club il y a quelques semaines, nous a justement parlé des émotions vécues en coupe de France et de ce qu’elles lui ont permis de faire par la suite. C’est un exemple plutôt inspirant, je pense…
