Alors que la saison est des plus compliquées qui soient sur le terrain, avec une dernière place inquiétante, le Saint-Grégoire RMH est pour autant tourné vers l’avenir qui s’écrira selon nos informations, maintien ou non, sans Olivier Mantès à sa tête l’été prochain. La fin d’une époque, à terminer du mieux possible.
Ils sont indissociables depuis plus de quinze ans l’un de l’autre et pourtant, ne devraient plus faire la paire en juillet prochain lors de la reprise, que celle-ci soit en D2 ou en Nationale Une.
Olivier Mantès nous a ainsi affirmé que l’aventure touche à sa fin : « J’ai fait la demande de ne plus être en charge de l’équipe première de division 2 à l’issue de la fin de saison. J’attends désormais un entretien pour définir un départ et les modalités de celui-ci ou une continuité sur des missions différentes », nous a-t-il indiqué à l’issue du match perdu à la Ricoquais face à Lomme.
Contractuellement lié au club grégorien par un CDI, le manager général choisit ainsi d’arrêter là une collaboration qu’il l’aura vu faire monter le club jusqu’à la seconde division et l’y installé, tout en participant à la professionnalisation et pérennisation du club à ce niveau.
Pour autant, l’usure, les résultats compliqués de cette saison et les maintiens joués à répétition semblent avoir eu raison d’un coach aujourd’hui désireux de bien terminer l’aventure : « Nous voulons tous, moi comme les joueuses et tous ceux qui travaillent pour le club, nous maintenir, valider notre présence à ce niveau sur le terrain. C’est aujourd’hui la priorité qui doit nous animer. »
« On ne peut que remercier Olivier de tout ce qu’il a apporté au club, le passant de la N3 à la D2 »
Du côté du club, pas encore de communication officielle mais une décision du technicien arrivé en 2005 au SGRMH acceptée et un travail entamé pour valider l’arrivée de son remplaçant, déjà identifié, pour qui la tâche ne sera pas des plus aisées : « Nous avons reçu Olivier, échangé avec lui et respectons pleinement sa décision, confirme Jean-Luc Bosse.
« Nous allons maintenant tâcher de trouver la meilleure solution ensemble. Avec tout le travail qu’il a accompli en 20ans, je comprends son besoin de tourner la page et de souffler. Je retiens tout le positif et tout ce qu’il a amené au club, le passant de la N3 à la D2 et on ne peut que le remercier pour cela ».
Dans le dur au classement, avec une seule victoire sur l’ensemble de la saison, le SGRMH n’y arrive pas malgré de meilleures performances depuis mi-janvier et des points pris contre Palente ou Le Pouzin.
Pour autant l’optimisme reste une force qui ne sera pas de trop dans le camp du président : « Les filles se battent, font le maximum pour revenir au classement et nous avons vu du mieux sur les trois dernières sorties, où il n’a vraiment pas manqué grand-chose pour gagner.
Il faut retrouver cette sensation de la victoire le plus vite possible pour grapiller au classement, revenir au contact car rien n’est perdu, même si la saison reste compliquée. ».
Un mois de mars décisif pour recoller
Pour la grande majorité fixées sur leur avenir, les « Noir et Rose » devront montrer les muscles et surtout, faire preuve de sang-froid sur les fins de matchs, trop souvent fatales depuis le début de la saison, afin de revenir dans le coup.
L’enjeu est personnel, afin de trouver la meilleure suite de carrière possible mais aussi collectif, pour terminer l’aventure humaine en cours de la meilleure des manières. A Vaulx, déjà, adversaire direct et seule équipe tombée face aux Bretonnes cette saison, puis contre Pessac à la Ricoquais, avant d’aller défier Besançon fin mars.
Ensuite viendra l’affiche de gala attendue de tous les supporters du côté de la Glaz Arena contre Bègles, en ouverture des Irréductibles le 5 avril prochain : « Nous reproduisons cette soirée avec l’accueil et la collaboration de Cesson. L’an passé, cela avait été un grand succès et je suis convaincu qu’il peut en être de même cette année, avec une mise en lumière unique pour le club qui est très appréciable. Maintenant, l’objectif de ce match-là sera avant tout de gagner, peu importe le décor… »
Si d’ici un mois, les deux clubs bretilliens pouvaient avoir glané quelques points et sourires supplémentaires, personne ne s’en plaindra et la fête n’en sera que plus réussie.
Un défi qui passera inévitablement par un mois de mars mieux réussi où la victoire doit revenir, et vite, comme le confirme Olivier Mantès : « Les filles sont pleines de bonne volonté, s’arrachent, travaillent dur à l’entraînement. Même si nous avons nos limites et sommes classées là où nous sommes, nous ne lâcherons rien. Chaque point comptera et tout reste à faire. ».
