Edito : La cloche a sonné !

L'édito du JRS de septembre.
Hateboer et Matusiwa après le premier match du SRFC contre Lyon. @Crédit photo : JRS

Et oui, c’est reparti ! A peine le temps de digérer une Olympiade parisienne particulièrement réjouissante, quoiqu’ un peu trop idéalisée et récupérée par moments, que les affaires courantes de notre sport rennais préféré sont de retour. Des Bretons d’ailleurs fièrement représentés et brillants dans la capitale, qui ont couvert la Bretagne d’or, d’argent et de bronze, comme pour mieux rappeler si besoin en était la terre de sport et de résultats qu’est Rennes.

Il revient désormais à nos sportifs et dirigeants locaux de faire que le souffle ne retombe pas, que la passion du sport devenue soudainement contagieuse à tous, y compris ceux qui le snobent avec une certaine suffisance tout au long de l’année, perdure. Le Stade Rennais, qui a tout changé ou presque de la cave au grenier, est attendu au virage, à l’image de son coach déjà chahuté par une vindicte populaire de plus en plus dure.

Des nouveaux à intégrer, des départs majeurs à digérer, une légende à oublier et voilà un cahier des charges plus que fourni pour les « Rouge et Noir », déjà battus à Strasbourg puis Reims. Cesson, de son côté, veut grandir, se confronter aux meilleurs et se conforter en zone calme au classement. Sa préparation, son état d’esprit semble l’y autoriser et ce premier mois sera passionnant à suivre.

Messieurs dames, n’hésitez pas à prolonger ce si doux plaisir et toute cette folie

Après le départ de Pascal Thibaud cet été et celui d’une grosse partie de l’effectif, l’Union Rennes Basket attaque un nouveau cycle avec Bastien Demeuré désormais aux commandes. Curiosité, donc, du côté de Colette Besson où le volley ne sait en revanche toujours pas de quoi son demain sera fait. Ah, champion olympique le volley, mais sa Ligue, en revanche, ne peut pas vraiment en dire autant…

Côté REC Rugby, la stabilité des hommes comme de l’ambition est de mise en cette rentrée, réussie avec une victoire contre Limoges. Cette même stabilité chez les filles du SGRMH, comme au TFTT, où les ambitions sont là tout en gardant la réalité d’un maintien toujours à valider en ligne de mire.

Très vite, bons élèves et potentiels bonnets d’ânes vont se distinguer, attiser les foudres d’un public toujours plus exigeant mais surtout désireux de vibrer, d’accompagner ses joueurs, tant que ceux-ci mouilleront le maillot et feront brûler une flamme qui a tant fait rêver toute la France et la Bretagne cet été. Même si les affaires sérieuses ont repris, messieurs dames, n’hésitez pas à prolonger ce si doux plaisir et toute cette folie.

Signature de l'auteur, Julien Bouguerra.