Au club depuis 2011, l’arrière gauche a tout connu : Nationale 3, les montées en N2 et en N1, la victoire en coupe de France régionale en 2019… elle raconte la deuxième saison du club en N1, après une phase aller intense.
Tout juste promue en Nationale 1 la saison dernière, l’équipe féminine du CPB Hand avait brillamment relevé le défi en décrochant une convaincante 4e place. Une véritable performance pour les « Vertes » mais aussi la promesse d’un deuxième exercice plus difficile, car plus attendu : « Les équipes adverses connaissent mieux notre projet de jeu et savent quelles joueuses cibler pour attaquer. Néanmoins, cela nous oblige aussi à changer notre façon de jouer et ça nous fait progresser ». Car si les Cerclistes s’en sortent plutôt bien, avec un bilan de six victoires pour cinq défaites, elles n’ont pas ménagé leurs efforts, pas aidées par une pléiade de blessures : « C’était un début de saison assez spécial où nous avons eu pas mal de blessées. On a dû nous adapter et jouer un peu différemment, en plus d’être plus attendues. En général, quand le groupe ne bouge pas trop, ce qui était notre cas, il y a davantage d’automatismes. Mais avec les blessures, pas mal de jeunes joueuses sont montées. Cependant, ça ne m’empêche de penser qu’il est important d’avoir du sang neuf ». Un effectif et un plan de jeu contraints d’être repensés, et une phase aller en dents de scie. Un constat factuel avec pour seules séries, deux défaites et deux victoires consécutives.
« Camille me donne beaucoup de conseils, me rassure, et je sais que je peux compter sur elle »
Des succès probants, comme à Rueil et face à Béthune, mais aussi des trous d’airs, comme dernièrement dans le Finistère : « Il y a certains matchs où nous avons des gros regrets, notamment celui à Roz Hand’ (ndlr : défaite 33-17). C’est un match à effacer. Même si globalement, nous sommes plutôt bien, nous devons tout de même faire attention. Nous savons que nous sommes capables de produire des bonnes choses et qu’en enchaînant quelques victoires nous pouvons être bien placées, mais c’est également valable dans l’autre sens. Hormis Octeville qui semble au-dessus du lot, les équipes se valent et le championnat reste très serré ». À son poste, Léa Menou peut compter sur l’expérimentée Camille De Sousa, meilleur marqueuse cercliste et huitième snipeuse du championnat : « J’aime toujours autant défendre mais offensivement, ça été un peu compliqué pour moi. C’est bien que je sois aux côtés de Camille. Même si de manière globale, elle soutient toute l’équipe, j’en profite également, vu que nous évoluons même poste. Elle me donne beaucoup de conseils, me rassure, et je sais que je peux compter sur elle. J’essaie de m’adapter et de progresser ».
Si le championnat ne reprendra que début janvier, le mois de décembre est consacré à la coupe de France. Après avoir éliminé Chartres de Bretagne, les « Vert et Noir » accueillent Carquefou, formation de N2, au deuxième tour. Une compétition que ne galvaude pas l’arrière gauche, malgré la fatigue accumulée : « Depuis début septembre, nous n’avons eu qu’un seul week-end sans match et la coupe de France arrive après ce gros bloc. Bien sûr, nous avons envie de gagner mais il n’y a pas d’objectif précis. Clairement, c’est match après match ». En cas de victoire contre les Ligériennes, le tour suivant se dispute le 9 décembre. Place ensuite à la récupération et à une pause bien méritée.