La marque interroge, forcément… Un tel score, on l’imagine plus à la mi-temps qu’au terme d’un match mais pourtant, c’est bien sur celui-ci que s’est conclut l’affrontement déséquilibré sur le papier entre les « Roses », à la lutte pour le maintien, et l’incontestable leader de la Stella Saint-Maur, vainqueur de tous ces matchs et collant en moyenne 7 buts d’écart à tous ses adversaires depuis septembre dernier.
Oui mais voilà, à la Ricoquais, défendre n’est pas un vain mot. Requinquées par leur exploit à Sambre et convaincues de n’avoir rien à perdre face à telle opposition, les filles d’Olivier Mantès abordent forcément ce rendez-vous libérées. Ce sera le cas en défense, avec un énorme combat, des gardiennes en réussite, avec 10 arrêts pour Mariana Markota-Karic, de retour de blessure et 5 pour Melissa Gouali, mais beaucoup, beaucoup moins en attaque, où les idées, l’efficacité et l’initiative vont conduire à une prestation bien trop faible offensivement pour prétendre à mieux. En face, Oliveira, dans ses cages, écœure l’assistance avec 21 arrêts, dont certains, hélas, facilités par des tirs manquant de variété et d’impact.
L’impact, voilà qui aura fait défaut aux Roses, tout comme la maîtrise technique, pour prétendre à mieux, alors qu’il y avait peut-être la place. Mené 7-11 au repos, elles n’auront pas su déclencher une folie furieuse dans une Ricoquais forcément restée sur sa faim, dans un jour où le leader, plus puissant athlétiquement et sur de son fait, aura fait le strict minimum pour s’assurer le gain des points.
Pas de quoi s’angoisser pour autant côté local, où ce match servira néanmoins forcément à préparer le prochain, samedi à venir, face à Palente Besançon, à égalité au classement. Cette fois-ci, il faudra marquer, et pas qu’un peu, pour repasser hors de la zone rouge et valider la différence de but particulière avec un adversaire largement battu à l’aller (27-38). La vraie affiche de février, qu’on ne s’y trompe pas, est à venir…