Rideau sur 2025 ! Enfin pourrait-on dire, tant cette cuvée n’aura pas enivré la communauté « Rouge et Noir », loin s’en faut. Si l’on a même cru, début novembre, à une piquette sans nom, le millésime a, sur le gong, retrouvé un peu de goût et au passage, des promesses pour l’année suivante, au gré d’une bonne série sur les deux derniers mois.
Dans cet ordre idée, il était inconcevable d’imaginer autre chose qu’une qualification pour l’entrée en lice en coupe de France face aux pensionnaires de N3 des Sables, qui plus est au Roazhon Park, le match ayant été inversé. Le côté formalité pouvait s’inscrire assez vite dans l’esprit des supporters mais pas dans celui d’Habib Beye, qui savait que cette dernière de l’année pouvait avoir un côté piégeux sans un sérieux de mise de la part de ses joueurs.

Sans ses joueurs africains partis à la CAN (Abdelhamid Aït-Boudlal, Mahamadou Nagida et Seko Fofana), le Stade Rennais prouve qu’il prend le match au sérieux avec un onze de départ en mode Ligue 1, à l’exception du poste de gardien où Mathys Silistrie joue son premier match en pro, laissant Brice Samba se reposer. Pour le reste, du solide, avec aussi du temps de jeu pour Alidu Seidu, disparu du onze titulaire depuis quelques semaines et Quentin Merlin, en lieu et place de Przemyslaw Frankowski côté droit.
Les Sables auront tenu une heure
Lors du premier acte, pourtant, le Stade Rennais va se heurter à la solidarité et la défense intense des vendéens. Devant leur gardien Adiceam, auteur d’une belle partie, les joueurs de Julien Fradet font corps et vont résister, au fil des minutes, aux attaques rennaises. Les récupérations, hautes, sont bonnes mais la dernière passe manque côté « Rouge et Noir » pour valider l’écart évident de niveau entre les deux formations.
Avec 36 tirs au total, les joueurs d’Habib Beye ont essayé, n’ont jamais été mis en danger ou presque. Il aura donc fallu la classe et la vista de Breel Embolo, contrôle et frappe enchaînée à l’heure de jeu sur un excellent centre en retrait de l’hyperactif Mousa Al-Tamari pour débloquer une situation devenue inextricable pour les visiteurs (68′).
Dix minutes plus tard, Quentin Merlin, en deux temps, réussit à centrer et trouver la tête décroisée parfaite de l’international suisse, qui s’offre un doublé bienvenu, les visiteurs ayant eu un 3 contre 1 très mal géré quelques instantsplus tôt. Une égalisation aurait tout changé, surtout à 20 minutes du terme mais c’est au contraire Rennes qui plie l’affaire (79, 2-0).
Enfin validée, la victoire rennaise prend une épaisseur définitive en contre attaque, menée à toute vitesse par Mousa Al Tamari qui au dernier instant, serre parfaitement Quentin Merlin pour le premier but de l’ancien marseillais en « Rouge et Noir » (83′, 3-0).

Chantilly pour viser une place en huitièmes
Une qualification sans gloire mais sans peur, qui devra être suivie d’une autre chez une autre équipe de niveau amateur au tour suivant, Chantilly, le 10 ou 11 janvier prochain, cette fois-ci à l’extérieur. Devenu « une équipe du haut de tableau » selon les mots du coach après la rencontre, le SRFC devra de nouveau être efficace et patient face à un bloc bas.
Une problématique à venir qui pourrait se répéter en 2026 et face à laquelle les solutions trouvées offriront victoires et plaisir de continuer à avancer, à défaut de spectacle. 2025, merci et au revoir, et à l’année prochaine.




