Toujours quatrièmes d’Elite Haute, les filles du REC Volley ont vu leur avance fondre sur les deux dernières journées. À l’issue de cette dixième journée, la première de la phase retour, quatre équipes se tiennent en trois points mais seulement deux se qualifieront pour les play-offs. Certes toujours l’équipe la mieux placée de ces quatre formations, Rennes est dans le creux de la vague et vient de concéder sa deuxième défaite consécutive, les deux à la maison.
La défaite sur le fil contre Valenciennes la semaine passée ayant laissé des traces : « Nous avons manqué de lucidité, de maîtrise technique et puis après de densité athlétique car nous nous sommes fait un petit peu chahuté physiquement. Nous le savions, on sortait d’un match contre Valenciennes qui nous a impacté.
Physiquement, il a fallu trouver cette semaine des moyens pour redynamiser un petit peu le groupe. Ça a peut-être pesé dans les débats ce soir. Maintenant, ça va être la capacité à pouvoir se régénérer. Nous allons avoir un match très compliqué dans 15 jours en allant jouer à Vienne, qui va être à peu près dans la même veine. Ça fait partie des aléas et des scénarios d’un championnat », décrypte Yann Chubilleau.
« Nous les avons mis dans cette partie en commettant énormément de fautes ou en tout cas des approximations coupables »
Dans la durée, effectivement, cela a fini par se payer. Si les trois premiers sets sont accrochés, deux d’entre eux basculent en faveur des visiteurs. Trop souvent à la faute, les Hermines permettent aux Sénonaises de prendre confiance : « Bravo à cette équipe, mais le vrai problème c’est que nous les avons mis dans cette partie en commettant énormément de fautes ou en tout cas des approximations coupables.
Dès que nous avions la capacité de revenir ou de les dépasser, nous avons recréé des fautes directes qui leur permettaient d’avoir 1-2-3 points d’avance et donc nous courions toujours derrière le score. C’est le cas dans le premier set, le troisième et même dans le deuxième où c’était toujours compliqué », poursuit l’entraîneur rennais.

Malgré une balle de set sauvée, les Bretonnes cèdent la première manche (24-26). Si les « Noir et Blanc » parviennent à égaliser dans la foulée, le deuxième set reflète bien les propos de Yann Chubilleau, d’abord en courant derrière le score à 9-12 et à 12-15, puis en se faisant peur après avoir repris la main à 20-16. Il faut attendre la quatrième balle de set et un ultime block pour voir Rennes égaliser (27-25).
Place à la coupe de France avant un dernier match capital à Vienne
Toujours aptes à revenir, les pensionnaires de Colette-Besson recollent à 22 partout après avoir été menées 11-15 puis 14-18 dans le troisième set. Mais là encore, la débauche d’énergie pour revenir se paie dans le money-time et Sens reprend l’avantage (23-25). Exception du soir, le quatrième set tourne vite en faveur des visiteuses : « Le quatrième set n’est que la conséquence de la première partie de notre match où nous leur avons donné énormément de confiance.
Elles étaient dans leur dynamique de jeu, réalisaient des exploits et nous n’étions pas en capacité de mettre le ballon au sol. Nous avons été en souffrance sur le plan physique. Au fil du temps, l’équipe de Sens a gagné en densité et nous, nous avons lâché au fur et à mesure ». Le suspense tient jusqu’à 14-15, avant l’échappée belle des Sénonaises (17-25, 1-3).
Comme évoqué dans nos colonnes, le prochain match en coupe de France à l’Etoile Saint-Laurent (N3) sera l’occasion pour Yann Chubilleau de reposer certaines joueuses. Viendra ensuite le moment de se pencher sur le dernier match de l’année civile, à Vienne, avec un résultat à aller chercher, afin de garder une avance ne tenant plus qu’à un fil.




