Basket – Nationale 1 : L’URB sans solution contre Tarbes-Lourdes (60-84)

L’URB sans solution contre Tarbes-Lourdes.
Johan Randriamananjara et les Rennais n'ont jamais trouvé la clé contre Tarbes-Lourdes. @Crédit photo : JRS

Avant de basculer sur une première semaine entière de préparation (et de récupération) depuis trois semaines, le tout avec sept matchs disputés, l’URB bouclait son marathon par la réception de Tarbes-Lourdes. Un troisième gros morceau de suite après Levallois et Tours.

Si les « Noir et Blanc » avaient réussi à faire flancher les Franciliens vendredi dernier, cette fois-ci le constat est tout autre et Rennes n’a jamais été en mesure de rivaliser, du début à la fin de la partie : « Perdre, gagner, c’est le sport, mais ce qui est dérangeant, c’est plus la manière. L’état d’esprit a été trop irrégulier ce soir. Il y a eu des petits passages positifs et puis il y a eu des passages complètement à côté.

Aujourd’hui, quand on fait le bilan de la première partie de saison, des dix premiers matchs, force est de constater qu’il manque quelque chose. Une âme, une envie, une manière collective et pour l’instant, elle est présente de manière ponctuelle. C’est là-dessus qu’on doit tous se remettre en question, moi le premier, pour essayer de trouver ce qu’il nous manque », constate Bastien Demeuré.

« Nous n’avons pas réussi à trouver la solution et ça nous a fait plonger défensivement derrière »

Dans cette rencontre, il n’aura fallu que cinq minutes pour voir Tarbes-Lourdes se détacher. Si le tout début de partie est équilibré, avec beaucoup de rythme et très peu de fautes, la défense adverse se met petit à petit en ordre de marche, pour finalement ne plus rien laisser, ou presque, aux Rennais : « Ils ont fait de la zone 3-2 tout le match et le problème, sur une attaque de zone, c’est qu’il faut masquer ses intentions. Le problème, c’est que nous avons téléphoné toutes nos passes.

En ne masquant plus nos intentions, nous avons été très lisibles, peu importe le système que nous faisions. Il n’y avait aucune feinte et nous savons que l’attaque de zone c’est surtout un jeu de feinte, mais malheureusement nous ne l’avons pas du tout fait ce soir. Nous n’avons pas réussi à trouver la solution et ça nous a fait plonger défensivement derrière ».

Le premier temps mort posé par l’entraîneur rennais, au bout de six minutes, intervient d’ailleurs après plusieurs offensives infructueuses et emmenées jusqu’au bout des 24 secondes. Au grand dam des Bretons, ce temps mort marque surtout le début du festival à trois points des visiteurs. Chirurgicaux derrière la ligne, les Tarbais rentrent un impressionnant 11/18 (61%), uniquement sur la première période, dont un 5/8 pour le seul Tom Wiscart Goetz. L’écart continue de grimper et Tarbes-Lourdes est déjà dans un fauteuil à la pause (31-47).

Septième défaite en dix matchs

Cette fois-ci, au contraire d’un match comme celui disputé à Fougères, l’URB n’est pas en mesure de réagir et l’écart ne redescend jamais en dessous des +10 : « Ce qui est chiant (sic), et même moi je n’ai pas la réponse, c’est que nous n’arrivons pas à les faire réagir. Nous n’arrivons pas à maintenir une intensité élevée. Pourtant, on voit qu’il ne manque pas grand-chose. Il manque un petit truc pour que ça prenne et qu’on arrive à être plus constant sur chaque match. Malheureusement, aujourd’hui, ça arrive trop ponctuellement ».

Toujours aussi appliqué défensivement, Tarbes-Lourdes continue de s’appuyer sur son adresse longue distance en attaque et se permet même le luxe de laisser de nombreux lancers-francs en route (8/19 à 42%). De toute façon, l’issue est déjà connue depuis un long moment et Rennes s’incline logiquement à domicile (60-84).

Avec cette septième défaite en dix matchs, l’Union Rennes Basket pointe à la 13e place (sur 14). Si les Bretons comptent un match de retard au Pôle France, la fin de l’année civile devra apporter son lot de points, sous peine de vivre une deuxième partie de saison sous pression. Vendredi prochain, les « Noir et Blanc » se déplaceront à Toulouse.

Signature du journaliste.