REC Volley – Elite : Nouvelle division et nouveau défi de taille pour les Hermines !

Actu REC Volley Féminin.
Les Hermines partent à la découverte de l'Elite Haute. @Crédit photo : JRS

En finissant premières de leur poule de play-downs en avril dernier, les filles du REC Volley ont obtenu leur ticket pour la nouvelle Elite Haute. À l’aube de l’exercice 2025-26, l’entraîneur Yann Chubilleau fait le point sur son effectif et sur cette nouvelle division, bien plus relevée que la saison passée.

Après l’Elite Access il y a deux ans, puis le retour des poules classiques A et B l’année passée, place désormais à l’Elite Haute et à l’Elite Basse (ou poule haute et poule basse). Si la formule reste la même avec dix équipes par poule, les clubs sont cette fois-ci répartis par niveau et pour Yann Chubilleau, pas de doute, cette nouvelle poule haute « s’apparente davantage à l’Elite Access ».

De quoi en perdre son latin ! Il y a deux ans, dans cette fameuse Elite Access, les Rennaises s’étaient maintenues sur le fil en remportant un barrage aller-retour. Depuis, l’eau a coulé sous les ponts, mais ce vieux souvenir doit évidemment mettre les Hermines en alerte. Pour aborder ce nouveau chapitre, l’entraîneur réciste pourra compter sur un effectif relativement stable, avec seulement trois départs : Sarah Lecrosnier, Louise Narbonne et Salomé Landais.

Trois nouvelles joueuses et une « promotion » en interne

Deux passeuses tout de même, dont la capitaine emblématique Louise Narbonne, mais un noyau dur globalement préservé. Lisa Lecouls, Adriel Goodman, Emelda Piata-Zessi, Emma Le Roux, Inès Jauneau et Lou Meyer seront toujours vêtues de « Noir et Blanc ». La jeune Erin Lefevbre, apparue à quelques reprises en fin de saison, sera aussi dans le groupe élargi avec « une intégration un peu plus marquée et un entraînement de plus par semaine ».

Côté arrivées, le REC Volley accueille trois nouvelles joueuses, en plus d’une « promotion » en interne. À la passe, le gros chantier de l’été, Anaïs Robert arrive en provenance de Sens et Manon Bolley, passeuse de la N2, monte pour compléter l’effectif : « Concernant Anaïs, il fallait trouver un profil avec de la densité pour s’exprimer dans la division.

C’est une joueuse solide avec un profil un peu différent et une morphologie plus grande. Elle a été deuxième passeuse en Ligue AF et elle était titulaire à Sens l’année passée. De son côté, Manon est arrivée l’année dernière à Rennes. Elle évoluait avec la N2 et s’entraînait déjà avec nous. Elle était également deuxième passeuse à Saint-Dié des Vosges il y a quelques années », décrypte Yann Chubilleau.

« Nous allons essayer d’amener le groupe à performer très tôt afin d’engranger de la confiance »

Sur le poste de réceptionneuse-attaquante, ce sont deux nouvelles joueuses qui débarquent en Bretagne, Juliette Villette et Lisa Jaunet : « Lisa Jaunet vient avec un projet particulier, car elle évoluait auparavant au poste de pointue. Elle a un petit profil morphologique pour ce poste (1m80) et elle souhaite basculer sur un poste de réceptionneuse-attaque.

Elle vient donc en apprentissage à Rennes, mais ça correspond à des petits soucis que nous pouvions avoir l’année dernière, c’est-à-dire des ailières pouvant mettre le ballon au sol, car elle a évidemment des qualités d’attaques nettes. Il y a un pari-projet qui est proposé avec un processus long sur le secteur de la réception. Ça répond aussi à un autre point de fragilité avec seulement deux réceptionneuses-attaquantes l’année passée, même si les filles déjà présentes ont tenu la saison.

Juliette Villette était, elle, au centre de formation de Nantes avant de partir faire une saison au Canada. Malheureusement, elle est partie avec une douleur à l’épaule et la douleur s’est aggravée là-bas. Sa saison s’est arrêtée rapidement, nécessitant une opération. Nous sommes dans un processus de rééducation. Le projet est de revenir à niveau, mais surtout sans douleur. C’est un profil plutôt offensif ».

« Nous avons la chance d’avoir conservé un noyau dur avec des routines collectives déjà installées »

Les présentations faites, place aux adversaires. En Elite Haute, les Rennaises affronteront Nantes, Vienne, Valenciennes, Calais, Quimper, Sens, Harnes, Clamart et Quint-Fonsegrives. Si les gros morceaux ne manquent pas, l’entraîneur breton compte bien surfer sur l’état d’esprit de son groupe, tant loué la saison passée : « Je n’ai pas de doute sur la dimension humaine des nouvelles joueuses et dans le fait de s’intégrer dans l’état d’esprit des saisons précédentes.

C’est l’une de nos caractéristiques fortes et c’est une assurance pour performer dans des conditions pas toujours idéales. Cela peut compenser certaines lacunes que nous pouvons avoir en comparaison avec d’autres clubs. Maintenant, il y a des paris, mais ça fait partie des petits points d’incertitudes, le tout dans un championnat qui a évolué ».

L’année dernière, les Hermines avaient véritablement trouvé leur rythme de croisière lors de la phase retour, mais cette année, le retard à l’allumage sera interdit : « La plus grande difficulté est de démarrer par quatre équipes qui ambitionnent le haut de tableau (ndlr : Sens, Vienne, Quimper et Nantes). Il faudra grapiller quelques points. Nous allons essayer d’amener le groupe à performer très tôt afin d’engranger de la confiance. Nous avons la chance d’avoir conservé un noyau dur avec des routines collectives déjà installées et nous allons jouer un petit peu là-dessus ».

Premier élément de réponse le 27 septembre prochain à Sens.

Signature du journaliste.