Il a fallu s’armer de patience avant de connaître le dénouement. Un peu plus d’un mois après le dernier match de championnat, le REC Volley est officiellement en Ligue B. Une première étape franchie sans être une finalité en soi pour le club rennais, déterminé à poursuivre son développement avec en ligne de mire, la Ligue A et même l’Europe, à terme !
L’appétit vient en mangeant et le REC Volley vient de finir son entrée. Officiellement de retour en Ligue B, un an après l’avoir quittée, le club « Noir et Blanc » n’a pas tardé à communiquer sur la structuration de son projet pour les années à venir. La présidente, Nathalie Guitton, se réjouit logiquement de cette montée par le biais d’un communiqué : « Ce retour en Ligue B, c’est une victoire partagée. Nos partenaires ont cru en nous, même dans les moments difficiles. Leur confiance nous donne la force de viser plus haut, ensemble. »
Pour autant, les ambitions ne s’arrêtent pas à ce simple retour dans l’antichambre de l’élite et le REC pose déjà les bases d’un projet ambitieux. En attendant de connaître la future division des filles, Elite haute ou Elite basse (toujours en stand-by au moment d’écrire ces lignes), le club a réaffirmé son double projet, féminin et masculin, sans oublier son centre de formation : « Avec cette accession, Rennes confirme sa place sur la carte du volley français.
Grâce au REC Volley, la ville peut s’appuyer sur deux équipes de haut niveau – masculine et féminine – ainsi que sur un centre de formation agréé par le ministère des Sports. Une dynamique au service de la performance, déjà porteuse de nombreux talents révélés au plus haut niveau français et international comme Jenia Grebennikov, Raphaël Corre ou Lucille Gicquel ».
Place au projet « Rec Volley 2030 »
Dans les cinq ans, le club voit encore plus grand avec un projet nommé « REC Volley 2030 ». Celui-ci se base sur deux axes forts : « Faire de Rennes un pilier du volley français à court terme et un acteur de la scène européenne à moyen terme », tout en « restant fidèle aux valeurs du club : sport paritaire, responsable, et fédérateur ». Au menu à venir, donc, un copieux plat de résistance nommé Ligue A, ambitionnée dans trois ans à venir avant le dessert, la coupe d’Europe, sous-entendue à cinq ans.
Si le REC Volley a profité de cette année de transition en Elite pour fixer le cap, le point de départ effectif se situe bien en Ligue B avec plusieurs changements sportifs actés. Sur le banc, Olivier Bouvet n’est pas reconduit à la tête de l’équipe première. Il reste néanmoins au sein du club et selon l’avancée du projet, pourrait avoir un autre rôle dans les années à venir. Pour reprendre les rênes de l’équipe masculine, le choix s’est porté sur Frédéric Gibert, ancien international français et à la fois coach du centre de formation et entraîneur adjoint de l’Arago de Sète.
Frédéric Gibert remplace Olivier Bouvet sur le banc
Avec 63 sélections en équipe de France, il fit même partie du staff des Bleus Champions Olympiques en 2021. Un changement au board mais aussi sur le terrain avec plusieurs mouvements. Du côté des départs, Clément Castelnau, Leo-Paul Bougerolles, François Jacob et le capitaine Brendan Gouessant ne porteront plus le maillot « Noir et Blanc » la saison prochaine. Côté arrivées, la « côte ouest » prend tout son sens avec cinq nouvelles recrues, dont deux Américains.
À la passe, Rennes s’appuiera sur le passeur US Brett Stewart et le jeune Français Robin Henry (ex-Saint-Nazaire). Autre Américain, sans lien de parenté avec la présidente du REC, Tristan Guitton vient renforcer le poste de pointu. Au centre, Levy Combette arrive de Reims. Enfin, dernier renfort, avec l’arrivée de Thibault Braunsteffer, réceptionneur / attaquant français, en provenance des Spacer’s de Toulouse. Ils rejoignent ainsi les garçons restant au club, Joao Lucas Fonseca, Mustafa Alshlam, Peter Jack, Julien Legrand et Mattéo Hallé.
Sans plus de précision, le REC Volley précise enfin dans son communiqué un changement d’organisation dans les mois à venir : « À la rentrée, une nouvelle organisation structurante accompagnera cette montée en puissance vers le sport professionnel moderne… » Les ambitions sont bien là, reste désormais à les matérialiser sur le parquet.
