Handball – D2F : Malgré une ultime défaite à Clermont, l’espoir demeure pour Saint-Grégoire (27-13)

L'histoire d'Olivier Mantès avec le SGRMH s'achève sur une dernière défaite à Clermont et une douzième place @Crédit Photo JRS

C’est donc une saison blanche qui s’achève pour les filles du SGRMH à l’extérieur. Douze déplacements, un nul et onze défaite, voilà le bilan famélique qui devra être scruté de près et analysé en profondeur pour mieux comprendre les limites d’une formation nettement dominée samedi soir à Clermont pour la fermeture de la saison.

Certes il y a la qualité de l’adversaire mais cette ultime sortie d’une année très compliquée n’a jamais laissé entrevoir l’idée d’un potentiel exploit. Jamais dans le coup pour la dernière à la tête de l’équipe de leur coach Olivier Mantès, les bretonnes, dont beaucoup jouaient pour la dernière fois sous la bannière bretonne, ont raté leur sortie, n’inscrivant que 13 petits buts, dont seulement deux lors du premier quart d’heure de la rencontre (4-1, 15′) en acceptant la défaite sans jamais mettre les ingrédients nécessaires pour espérer.

Comme si tout était joué d’avance, comme en témoigne le score acquis à la mi-temps (12-5), avec une seconde période du même acabit, sans révolte (score final 27-13).

Palente-Besançon a joué le jeu

Ce n’était pourtant pas le cas au coup d’envoi d’une rencontre où Saint-Grégoire, en gagnant, pouvait assurer la douzième place, à défaut de mieux, Bouillargues ne pouvant plus être rejoint. En revanche Bergerac, dernier, pouvait espérer coiffer les Bretonnes sur le fil grâce à sa victoire la semaine passée contre Vaulx-en-Velin.

Un meilleur résultat des périgourdines suffisait ainsi pour récupérer la place du repêché en cas de non-accession d’un club de N1, faute d’un budget suffisant, ou d’une rétrogradation également possible dans les rangs d’une D2 exsangue financièrement. Un domaine où Saint-Grégoire, en revanche, fait clairement office de bon élève.

Palente-Besançon n’ayant rien à jouer sur cette rencontre, la petite surprise était envisageable et jusqu’au bout, les « Rose et Noir », forcément au courant de l’évolution du score, ont pu trembler. Ce n’est que dans l’ultime minute que les Bisontines se sont détachées pour s’imposer finalement 27-26, validant une belle quatrième place derrière le trio Le Havre-Nantes-Clermont.

Un chantier important… en D2 ou N1 ?

Saint-Grégoire boucle ainsi son exercice à l’avant-dernière place, bouclant un exercice très décevant et raté, à peine compensé par un bon bilan défensif, un meilleur passage en avril-mai et quelques belles sorties à l’image de la soirée d’éclat face à Bègles à la Glaz Arena mais cela demeure bien léger au moment du bilan. Sportivement, la relégation n’est pas scandaleuse, avec un effectif n’ayant pas trouvé sa complémentarité et sa bonne expression.

Place désormais à la saison des décisions administratives. Au coeur de celle-ci, Saint-Grégoire garde l’expoir d’un repêchage plausible, entre limites des clubs accédant, hors Nîmes, et éventuelles sanctions à venir contre d’autres dans l’élite et en D2F.

Désormais close côté terrain, la saison continue encore pour quelques semaines en coulisses, avec l’espoir à 50 % de chances d’issue favorable d’un maintien, malgré tout, en D2F, où il faudra fournir tout autre chose l’an prochain pour retrouver un autre visage.

Le nouveau coach Romain Corre, qui entrera en fonction début juillet, le sait déjà, quelle que soit la future division, avec une dizaine de départ acté : un sacré chantier s’annonce ! Reste à savoir si ce sera en D2 ou un étage plus bas…

Signature de l'auteur, Julien Bouguerra.