Nationale 2 – REC Rugby : Une première étape sur la route de la montée

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A trois journées de la fin du championnat, le REC Rugby est déjà assuré de disputer les quarts de finales. @Crédit photo : JRS

En s’imposant au Vélodrome contre Mâcon, le REC Rugby a définitivement validé son ticket pour les phases finales. Si la qualification ne faisait plus de doute, les « Noir et Blanc » ont terminé le travail en s’assurant l’une des deux premières places, évitant ainsi les barrages. Aux Bretons désormais de monter en puissance et de se stabiliser avant les échéances couperet d’avril.

Loin de la frayeur de la saison passée et d’une qualification acquise dans la douleur lors du dernier match contre Niort, le REC est déjà assuré, à trois journées de la fin du championnat (en comptant le match en retard contre Aubenas), de disputer les quarts de finale de Nationale 2. Une juste récompense pour le XV réciste, toujours invaincu au Vélodrome et seulement battu à quatre reprises jusqu’ici, avec désormais le devoir de bien finir afin d’arriver le plein de confiance et de certitudes à la mi-avril sur les matchs qui comptent.

À l’image de ses deux dernières sorties à la maison, contre Bédarrides et Mâcon, Rennes s’est imposé, mais n’a pas totalement convaincu. « Il faut arriver à être constant à l’arrivée de ces matchs couperets », atteste Vincent Brehonnet. Pour peaufiner les derniers réglages, les Rennais accueilleront d’abord Aubenas, match reporté fin janvier en raison de l’état du terrain.

Un adversaire dont se méfie l’entraîneur des trois-quarts : « C’est une équipe avec des individualités très dangereuses, un très bon numéro 8, un arrière-ailier Hufangahau Sunia Latu qui est au même nombre d’essais que Clément Cavalière chez nous et qui nous avait fait mal à l’aller. C’est une formation qui a aussi réalisé de très belles performances chez elle. On va l’aborder avec beaucoup de sérieux ».

Vincent Brehonnet : « Nous l’avons vu l’année dernière, être premier ou second n’est pas un gage de montée »

Dernier match de la phase régulière à domicile, Rennes pourrait ainsi boucler son année en étant invaincu à la maison. Une aspiration plus symbolique qu’autre chose, mais sans doute dans un coin de la tête des Récistes. Les « Noir et Blanc » termineront par deux déplacements, loin, très loin, de ses contrées.

D’abord dans le Gard, à Nîmes, avec qui la fin du match aller fut quelque peu tendue, avant d’aller en Suisse pour affronter le Servette de Genève. Si les Rennais auront le luxe de souffler un petit peu avant leur quart de finale le temps des barrages, ces deux derniers matchs face à des formations de première partie de tableau doivent permettre de rentrer pleinement dans le vif du sujet. L’incertitude de cette fin de saison réside maintenant sur la place occupée par les Bretons à l’issue du championnat.

Premier ou deuxième ? Vincent Brehonnet a son avis : « Nous l’avons vu l’année dernière, être premier ou second n’est pas un gage de montée. Après, ça n’engage que moi, on pourrait faire des comptes d’apothicaire pour savoir qui nous allons croiser, mais personnellement, j’aimerais bien que nous terminions premiers. Déjà, nous ne l’avons jamais fait. En Fédérale 1, nous étions quatrièmes et l’année dernière, nous étions seconds, donc être premier de cette poule de Nationale 2 serait quelque chose de bien pour valider cette première partie de saison ».

L’opportunité de prendre un premier avantage psychologique

Le futur champion Langon, bourreau des Rennais en demi-finale, avait terminé quatrième à l’issue de la première phase. La première place permettant simplement d’éviter (potentiellement), le premier de l’autre poule dès les demi-finales. Pour son quart de finale, le REC Rugby recevra le vainqueur du barrage opposant le quatrième de la poule 2 au cinquième de sa poule. Si tout reste ouvert de l’autre côté, au sein de la poule rennaise, trois équipes se détachent… Nîmes, Nantes et Genève.

Si, pour l’instant, tout ceci n’est que spéculation, ce scénario existe et Rennes sait que cette dernière ligne droite est importante avec, pourquoi pas, l’opportunité de prendre un premier avantage psychologique. En cette fin de saison régulière, le relâchement est donc interdit pour les Récistes et la montée en puissance attendue avant d’attaquer les choses sérieuses le 11 avril au Vélodrome, pour la première marche vers la Nationale.

Après une saison accomplie dans les résultats, productive dans la construction du projet de jeu et sérieuse à tous les égards, à l’heure où le club a aussi choisi de prendre un nouvel élan dans la continuité à sa tête, l’heure des verdicts s’approche. L’ambition annoncée en haut lieu, de monter puis de titiller le haut de la Nationale passe déjà par un printemps 2025 réussi. Et ça commence aujourd’hui…

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