Basket – Nationale 1 : Quimper trop fort pour l’URB (82-64)

Quimper trop fort pour l'URB.
Kameronn Selebangue auteur de 17 points. @Crédit photo : JRS

La logique sportive a été respectée. Si la défaite à Fougères pouvait laisser des regrets, celle concédée ce mardi à Quimper ne souffre d’aucune contestation. En face, un véritable rouleau compresseur qui n’a connu la défaite qu’à deux reprises cette saison (en 22 matchs désormais) et toujours invaincu dans sa salle Michel Gloaguen.

Les « Noir et Blanc » ont eu le mérite de résister pendant 20 minutes, mais, sous les coups de butoirs quimpérois, ont finalement dû se résoudre à l’inéluctable en seconde période. Privé de son capitaine Lucas Fontaine, puis de Julian Ngufor en deuxième période, les Rennais ont pioché physiquement, comme l’explique Bastien Demeuré : « Nous lâchons physiquement, notamment en début de seconde période.

Offensivement, nous ne faisons plus les bons choix, on se fatigue et derrière nous leur laissons de la course en ne parvenant pas à tenir notre rebond. Il nous manquait Lucas, Julian sur la deuxième période et, en ce moment, quand un joueur est absent, nous le ressentons tout de suite, d’autant plus face à l’armada de Quimper. Contre ce genre d’équipe, tu ne peux rivaliser qu’avec un effectif à 100%. Pourtant, nous ne faisons pas un si mauvais début de match ».

Bastien Demeuré : « Il faut vite faire la bascule et gagner les deux prochains matchs qui sont importantissimes »

Emmené par Kameronn Selebangue, « vraiment intéressant sur ce match » et meilleur marqueur rennais avec 17 points, l’Union Rennes Basket est au contact. Certes, sans jamais pouvoir réellement prétendre passer devant, mais à la lutte. La faute, aussi, à une adresse en berne derrière la ligne (1/11 à trois points lors du premier acte). Sans être totalement dominateur, mais en gestion, Quimper prend huit longueurs d’avance à la pause (38-30).

Les locaux font la différence au retour des vestiaires. De la pénétration, quelques tirs primés qui font mal et Quimper inflige un 27-13 en l’espace de dix minutes et annihile tout espoir de retour. Avec 22 points d’avance au moment d’entamer le dernier quart-temps, l’issue ne fait plus guère de doutes et l’entraîneur rennais décide de ne prendre aucun risque en vue des deux matchs cruciaux à venir : « Sur le dernier quart-temps, nous avons notamment joué la prudence avec Eliot (Thillier) qui revenait d’une commotion.

Ça ne sert à rien de ruminer. Nous affrontions une équipe qui n’a jamais perdu à domicile cette saison. Il faut vite faire la bascule et gagner les deux prochains matchs qui sont importantissimes en se réappuyant sur nos points forts », appuie Bastien Demeuré. Si Rennes a le mérite de remporter le dernier quart-temps, sans doute dû aussi à un relâchement adverse, les Béliers sont déjà loin et préservent leur invincibilité à domicile (82-64).

Début de la poule basse le 28 février

S’il reste encore quatre matchs à disputer lors de cette première phase, les deux prochaines rencontres sont capitales afin d’aborder la poule basse avec un tant soit peu de sérénité et de confiance. L’opération commando commence ce vendredi à Colette-Besson contre Les Sables d’Olonne, avant un déplacement au Pôle France. Deux matchs perdus lors de la phase aller. Une réaction est donc attendue, mais surtout souhaitée en vue de la poule basse. Celle-ci débutera le 28 février.

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