Depuis 2020, Rennes School of Sports propose aux passionnés de sport désirant faire de leur passion une profession plusieurs cursus et métiers pour faire d’un rêve une réalité. Zoom sur une belle réussite, avec les témoignages d’une élève actuelle, de parents et d’un ancien désormais du côté du LOSC.
Reconnue sur le bassin rennais mais aussi au-delà, avec de nombreux anciens élèves travaillant aujourd’hui dans le monde du sport tandis que d’autres y réalisent leur alternance, le Campus MediaSchool Rennes et sa filière sport, Rennes School of Sports, vous accueillent en ce mois de janvier lors du salon de l’étudiant du 9 au 11 janvier, puis lors des portes ouvertes le samedi 1er février.
Erwan Guillet, son directeur, se porte garant de l’ADN d’un établissement dédié à l’épanouissement et l’accomplissement de l’élève, au travers de ses ambitions et passions : « Nombreux sont celles et ceux qui rêvent de devenir sportifs professionnels… D’autres passionnés, tout aussi ambitieux, espèrent embrasser une carrière dans ce secteur qui offre aujourd’hui de belles opportunités professionnelles
L’industrie du sport génère environ 2% du PIB, elle recrute et évolue trois fois plus vite que l’ensemble de l’économie en maintenant sa croissance. En conséquence, de nombreux emplois sont créés afin de répondre à un besoin de professionnalisation dans cette branche. »
« Il est essentiel pour chaque étudiant de mettre en pratique ce qu’il ou elle apprend à l’école »
Pour répondre à la demande du monde sportif ou événementiel, des profils qualifiés sont recherchés, formés sur des compétences précises : « C’est tout naturellement que le Campus MediaSchool Rennes a choisi de créer Rennes School of Sports. Nous proposons au travers d’un cursus de la 1ère à la 3ème année et en 4ème et 5ème année, une formation spécialisée en marketing, événementiel, communication et digital afin de répondre aux demandes du marché sportif breton.
L’alternance fait partie intégrante de la formation en 4ème et 5ème année à Rennes School of Sports. Il est essentiel pour chaque étudiant de mettre en pratique ce qu’il ou elle apprend à l’école. »
Une formation sur le terrain, un ressenti et du vécu, également présents dans les murs de l’école : « Nos intervenants sont des professionnels de l’économie du sport breton, et mettent à disposition leur réseau pour pouvoir orienter et accompagner les élèves dans la recherche d’alternance. Ces expériences seront fondatrices pour des projets dans les métiers du sport. En choisissant un cursus au niveau Master chez Rennes School of Sports, les étudiants titulaires d’une Licence ou d’un Bachelor orienté métiers du sport ou communication, font le choix d’un débouché professionnel porteur dans le monde du sport. »
Rendez-vous au salon de l’étudiant, du 9 au 11 janvier puis la Journée portes ouvertes le samedi 1er février
Pour découvrir ainsi l’ensemble des formations dispensées dans les domaines de la communication, du marketing, de l’événementiel dans le monde du sport, rendez-vous au salon de l’étudiant, du 9 au 11 janvier puis la Journée portes ouvertes le samedi 1er février.
En préambule de ces moments d’échanges privilégiés, plusieurs acteurs ont aussi accepté de partager leur expérience Rennes School of Sports : Anaëlle Morin, élève en deuxième année Bachelor Evenementiel et Marketing Sportif et sa maman, ainsi que Bastien Le Rudulier, ancien élève aujourd’hui en poste du côté du LOSC (Football), où il prend part à la Ligue des Champions. Rien que cela !
Anaëlle Morin (étudiante en 2e année) : « Allier ma passion à mon futur métier, c’est cela qui a fait la différence »
Comment avez-vous connu l’école et pourquoi l’avoir choisie ?
Je l’ai connue par mon entourage et celle-ci rassemblait à la fois ma passion pour le sport, notamment le football, et mon envie de travailler dans l’événementiel. Je ne savais pas si cela était possible et Rennes School of Sports m’a apporté une réponse positive. Allier ma passion à mon futur métier, c’est cela qui a fait la différence. Je suis aujourd’hui en deuxième année, en continu, avec trois jours de cours par semaine, et ce que je vis me conforte dans le choix que j’ai fait. Chaque matin, j’ai le sourire et l’envie d’aller en cours, de développer les projets mis en place et de retrouver tout le monde !
La qualité des intervenants, justement, est-elle à la hauteur de vos attentes ?
Clairement, oui ! Nous avons des professionnels de chaque domaine qui partagent avec générosité leurs expériences et transmettent leur vécu. C’est précieux, concret et cela permet de donner un sens à notre travail, à ce que nous apprenons chaque jour. Au lycée, j’étais un peu perdue, je n’y trouvais pas mon compte. Là, je comprends ce que l’on nous enseigne, il y a un sens à ce que nous faisons et cela donne envie de travailler encore plus. J’ai d’ailleurs, à côté des études, un travail de serveuse en restaurant qui me permet de développer le côté relationnel, précieux pour progresser sur mon futur métier.
L’école vous-a-t-elle permis de grandir au quotidien, en dehors des cours ?
Oui, vraiment. J’étais quelqu’un de très timide, peu à l’aise pour prendre la parole. Aujourd’hui, je me sens beaucoup mieux dans l’échange, dans les travaux collectifs que nous menons et les interactions. Clairement, l’école me fait grandir et m’ouvrir aux autres, j’ai pris confiance en moi. J’espère que je pourrai poursuivre l’an prochain en alternance, pour désormais évoluer sur le terrain et mettre en pratique tout ce que j’ai déjà pu apprendre.
Cécile Morin, maman d’Anaëlle : « Ma fille s’éclate dans ce qu’elle fait »
Quels ont été les critères déterminants dans votre choix de Rennes School Of Sports pour votre fille ?
Nous avions découvert l’école sur un salon étudiant et j’avais beaucoup aimé son approche. Nous l’avons retenue avec deux autres écoles et la différence s’est faite quand nous avons visité les établissements. Si l’une des trois ne nous a pas convaincues, Rennes School of Sports a fait la différence avec la seconde grâce au côté convivial que j’ai ressenti dans les locaux.
Il y avait des étudiants un peu partout qui travaillaient, parfois près du coin repas et cela avait un côté « cosy » et sérieux à la fois, comme dans une colocation étudiante. De plus, Erwan Guillet nous a reçus personnellement et s’est aussi adressé d’une manière qui m’a plu à Anaëlle, la responsabilisant sur son projet, se mettant à son niveau dans l’échange. Qu’elle fasse partie de la discussion, du projet et de la réflexion a été décisif pour nous.
Son envie de travailler dans le sport et l’évènementiel était-elle là depuis longtemps ?
Sincèrement, non. Au départ, elle souhaitait aller vers la pâtisserie, peut-être par mimétisme vis-à-vis de son papa. Nous sommes dans la restauration mais n’avons jamais poussé pour qu’elle nous y suive. Tout s’est décanté lors d’un salon, où sa découverte des métiers de l’événementiel alliée à sa passion du sport et du foot ont provoqué un déclic. Elle a depuis totalement abandonné l’idée de la restauration et je suis convaincue qu’elle a trouvé son chemin et peut y réussir.
A-t-elle changé et évolué depuis son entrée chez Rennes School Of Sports ?
Ah ça, oui (rires) ! Ce n’est pas la même Anaëlle entre celle qui passait son BAC en 2023 et celle qui veut aller en troisième année l’an prochain. Avant, elle parlait peu, était un peu introvertie, cachée dans des pulls larges, polie et juste comme il faut, bien à sa place. Dans sa formation, où l’effectif est limité, ce qui est un autre avantage, elle a pris de la confiance, gagné en autonomie et surtout, intégré tout ce que lui ont appris les différents intervenants.
Elle s’éclate dans ce qu’elle fait. Ça se ressent à tous les niveaux. Elle n’hésite plus à changer de style vestimentaire quand cela est nécessaire, a appris à bien présenter, ceci autant au restaurant où elle travaille à nos côtés que dans ses actions à l’école. Elle s’investit avec les autres, prend beaucoup plus facilement la parole, avec aisance.
Nous sommes très fiers d’elle et pour l’anecdote, son maître de stage sur l’Urban Trail, David Hervelin, est même passé au restaurant pour la féliciter pour son stage réalisé chez eux. Ce n’est pas tous les jours que l’on voit cette démarche et cela, au-delà de nous faire chaud au cœur, souligne les progrès et le travail d’Anaëlle. C’est un très bon signe pour la suite et nous sommes convaincus que le meilleur est à venir pour elle.
Bastien Le Rudulier : « RSS m’a fait prendre de la maturité »
Quelle formation avez-vous suivie chez Rennes School of sports et quels souvenirs marquants en gardez-vous (intervenants, amis, stages) ?
J’ai fait partie de la première promotion du Master de Rennes School of Sports, lors de la rentrée 2020. Les souvenirs qui me restent de mes deux années d’études à RSS sont divers et variés. Je retiens les retours d’expérience des intervenants, les discussions profondes et pleine de sincérité avec certains. Évidemment, je retiens également les bons moments avec les camarades de promotion, l’entraide et la bonne humeur.
Ce que j’ai apprécié également, c’est l’adaptabilité de l’école et de sa direction. À l’époque, j’étais en alternance au FC Nantes en tant qu’attaché de presse, un poste prenant et qui nécessite beaucoup de disponibilité. La Direction de RSS a toujours été indulgente, compréhensive et ne m’a jamais empêché quoique ce soit avec mon entreprise. C’est sans doute ce qui m’a permis de continuer en CDI là-bas et de rebondir par la suite. Il y a une sorte de management individuel auprès des étudiants et cela est très appréciable.
Quels sont les enseignements et apprentissages acquis chez RSS qui vous servent le plus au quotidien ? Est-ce le réseau de l’école qui vous a amené à Lille ?
Nombreux sont les apprentissages acquis à RSS qui me servent au quotidien. Si je devais en retenir quelques-uns, je retiendrais l’analyse stratégique et la prise de décision. J’entends par là le fait de comprendre le marché/secteur dans lequel nous évoluons, les acteurs qui le composent, les tendances à venir afin de prendre les meilleures décisions au quotidien.
Je mettrai également en avant la communication et négociation. L’école met l’accent sur la capacité à négocier, vendre une idée ou un projet, et à gérer les relations publiques, ce qui est crucial dans le domaine sportif et dans mon métier. L’innovation et digitalisation sont aussi des aspects à prendre en compte. La digitalisation du sport est un domaine en constante évolution et il faut être au fait de ces innovations au quotidien.
Quel est aujourd’hui votre métier, votre quotidien et l’auriez-vous imaginé cinq ans en arrière ? RSS vous-a-t-elle changé aussi en tant qu’homme ?
Après 4 ans au FC Nantes, j’ai été « transféré » au LOSC où je suis désormais Chargé de missions Relations Presse et Contenus. Mon quotidien est de faire le lien entre le club et les médias. Je dis souvent qu’il s’agit d’un métier-passion. Une profession prenante (déplacements à l’extérieur, obligations médiatiques…) dans laquelle il ne faut pas compter ses heures. En contrepartie, nous vivons des émotions incroyables que seul le sport procure.
Avant mes 4 années au FCN, je ne pense pas que j’aurais imaginé être au LOSC aujourd’hui, jouer le haut de tableau du championnat et vivre la Ligue des Champions au cœur du vestiaire. Je mesure la chance que j’ai d’être là où je suis. Je me suis donné les moyens pour arriver jusqu’ici et quand je regarde derrière moi, du haut de mes 25 ans, je ne peux qu’être content du chemin parcouru. RSS m’a fait prendre de la maturité, donc oui, forcément, j’ai changé.
Article à retrouver dans votre JRS de janvier
