Entre un effectif largement remanié et une première expérience en tant que coach principal pour Bastien Demeuré, l’URB avance vers l’inconnu au moment d’entamer 2024-2025. Une saison qui épargnera néanmoins les longs déplacements, hormis Toulouse et Tarbes, et qui offrira des derbies à la pelle. Présentation de ce qui attend les « Noir et Blanc ».
AURORE VITRÉ BASKET BRETAGNE
La Poule A de Nationale Une Masculine aura cinq représentants du Gwenn Ha Du. Parmi eux, l’Aurore de Vitré, rivale historique de l’URB, et la promesse de nouveaux derbies acharnés entre les deux formations. Qualifiés pour les play-offs, les Vitréens ont vu leur saison s’arrêter en huitièmes de finale, éliminés par Avignon (2-1). L’occasion également de retrouvailles avec Ewan Le Carour, parti cet été chez le voisin vitréen.
CEP LORIENT BREIZH BASKET
En parlant de retrouvailles, les confrontations face au CEP Lorient auront une saveur particulière. Après 13 ans dans la capitale bretonne, Pascal Thibaud a rejoint le club morbihannais cet été. Finalement repêchés en Nationale 1 malgré leur 5e place (sur 8) dans la poule C, nul doute que les Cépistes auront à cœur de repartir de l’avant et d’oublier une saison galère, avec des moyens importants et le renfort, outre l’historique du coach de l’URB, d’Adrien Sclear. Un rendez-vous à ne pas manquer !
ÉTOILE ANGERS BASKET
Alors que la LNB a proposé à l’EAB de réintégrer la Pro B pour la saison à venir, le club angevin a décidé de repartir à l’échelon inférieur. Un choix motivé par l’envie de « donner le temps de relancer un projet ambitieux capable de porter nos objectifs sportifs tant au niveau professionnel qu’amateur ». Un futur adversaire de poids qui a notamment remporté la Leaders Cup Pro B en 2023 mais aussi un exemple parfait des difficultés économiques du basket français traversées actuellement.
LES SABLES VENDÉE BASKET
Les Vendéens ont dû batailler jusqu’au bout pour se maintenir. Pas épargnés par les blessures et 13e (sur 14) à l’issue de la première phase, les Sablais ont finalement accroché leur maintien en finissant premier de la poule basse. Gare, toutefois, à une bête blessée dont il sera opportun de se méfier.
LEVALLOIS SPORTING CLUB BASKET
De retour à ce niveau 19 ans après, le Levallois Sporting Club ne compte pas jouer les faire-valoir, comme l’a expliqué son entraîneur Franck Le Goff sur BeBasket : « On essayera d’être plein d’ambitions avec toujours beaucoup d’humilité. Quand on connait le niveau de la Nationale 1, on sait que ce sera très compliqué, surtout sans un très gros budget ». Un des promus à suivre cette saison.
Cinq clubs bretons, dont trois en Ille-et-Vilaine
PAYS DE FOUGÈRES BASKET
Vainqueur pour la troisième fois consécutive du Trophée Coupe de France, le Pays de Fougères a vécu une saison parfaite en y rajoutant la montée en Nationale 1, logique aboutissement de la montée en puissance du club. C’est donc un troisième représentant bretillien qui déboule sur les parquets et un nouveau derby qui promet d’être bouillant, que ce soit à Colette-Besson ou à Justy-Specker.
POISSY BASKET ASSOCIATION
Avec son nouveau manager général Kévin Séraphin à sa tête, 437 matchs de NBA, Poissy espère vivre un exercice 2024-25 plus tranquille. À l’instar de Lorient, le club francilien a été repêché au terme d’une saison ratée et conclue à la 6e place de la poule basse. Les ambitions seront sûrement tout autres cette saison !
PÔLE FRANCE BASKETBALL
Le match piège par excellence. Équipe composée de jeunes joueurs français, le Pôle France manque évidemment d’expérience, mais peut compter sur la fougue et l’insouciance de sa jeunesse. Un adversaire à ne pas sous-estimer et contre lequel il ne faudra pas perdre de points. Pourtant, même prévenus, certains trébucheront…
STADE TOULOUSAIN BASKETBALL
Les Toros ont vécu une saison « à la rennaise ». Qualifiés en poule moyenne, les Toulousains n’ont pas réussi à accrocher les play-offs et ont vu leur saison s’arrêter mi-avril. Avec Tarbes, le match à Toulouse représentera le plus long déplacement de la saison.
TOURS MÉTROPOLE BASKET
L’un des gros morceaux de cette poule A. Deuxièmes à la fin de la première phase puis qualifiés pour les play-offs, les Tourangeaux sont d’abord venus à bout de Pont-de-Chéruy en huitième de finale (2-0) avant de sortir en quarts, éliminés par le futur promu Caen (0-2). Fort de moyens importants et d’un projet Pro B solide, voilà l’un des sérieux prétendants à la montée.
UJAP QUIMPER 29
Autre gros morceau annoncé, le voisin éloigné quimpérois. Leaders devant Tours au terme de la première phase, les Bretons ont dû se contenter de la troisième place lors de la phase 2. Pourtant favori et malgré le gain du premier match en huitième de finale, l’UJAP a finalement cédé en trois matchs face à Rueil (1-2). Un ambitieux averti en vaut deux, et les Finistériens avancent armés d’ambition et de possibilités avec beaucoup de talents à faire valoir. L’un des gros bras de la division, incontestablement.
UNION TARBES LOURDES PYRÉNÉES BASKET
Le plus long déplacement de la saison et un adversaire de taille pour l’URB. Les Haut-Pyrénéens sortent d’une saison pleine, avec à la clé une demi-finale de play-offs perdue en trois manches contre Saint-Vallier, club descendu de Pro B (1-2). Les Béarnais ont-ils pris le goût des sommets ? La vérification de l’hypothèse ne tardera pas !
VENDÉE CHALLANS BASKET
Dans la même poule que les « Noir et Blanc », les Vendéens ont réussi à se qualifier pour les play-offs en prenant le dernier strapontin de la poule moyenne. Mais face à Chartres, gros budget du championnat, les pensionnaires de Michel-Vrignaud n’ont pas fait le poids et ont lourdement chuté (0-2). Un habitué des rencontres avec l’URB et de la NM1 mais surtout un historique du basket français en sommeil. Gare au réveil !