Tous les mois, Kévin Pinel, psychologue et coach mental passionné de sport, répond à nos interrogations autour du sportif et de sa spécificité mentale comme psychologique. La tête et les jambes, et un œil expert avisé pour aller plus loin. Dans la foulée des JO, focus sur le mental d’un jeune athlète confronté pour la première fois…au succès !
Gérer un premier accomplissement
Pour un jeune athlète, comment gérer un premier accomplissement fort dans une carrière ?
Après un premier grand succès, il est important de vivre à fond cette victoire sans perdre de vue sa vision à long terme. Le jeune athlète doit se concentrer sur les leçons qu’il tire de son expérience, en renforçant les compétences qui l’ont mené à ce résultat et en identifiant les axes d’améliorations pour continuer à évoluer.
Quels sont les leviers pour ne pas se griser ?
Pour ne pas se laisser emporter par l’euphorie, l’athlète doit se rappeler que chaque victoire est une étape vers son succès, et non une finalité. Il est essentiel de maintenir un équilibre entre confiance en soi et humilité, en valorisant la rigueur, la discipline, et en s’entourant de personnes qui favorisent un feedback constructif, tout en lui fixant de nouveaux objectifs tout au long de sa carrière.
Le facteur plaisir peut-il cohabiter avec la recherche de performance ?
Un athlète qui prend du plaisir dans sa pratique est plus enclin à développer une routine d’entraînement durable, à gérer le stress de la compétition, et à rester engagé sur le long terme, ce qui conduit à une amélioration continue de la performance. C’est l’une des clés indispensables pour perdurer dans le milieu sportif.