Les choses sérieuses commencent quelque peu et plutôt bien pour les Irréductibles. Après avoir dominé largement Cherbourg puis plus difficilement Caen lors de ses deux premiers matchs de préparation, les Cessonnais sont montés d’un cran vendredi soir à Daoulas face à Saint-Raphaël en demi-finale du Challenge Christophe Caraty.
Un adversaire de Starligue fort de références et d’ambitions, quoi de mieux pour s’étalonner et surtout s’assurer de la montée en puissance des troupes pour Sébastien Leriche, qui ne cachait pas sa satisfaction dans les colonnes de Ouest France à l’issue d’un beau succès contrôlé de bout en bout : « Je suis très satisfait de ce premier vrai test dans notre préparation. Défensivement, on les a surpris ce qui nous met dans le bon rythme. L’état d’esprit est bien là. »
Une entame parfaite
Le début de partie donne le ton pour les Bretons, avec un 6-1infligé lors des dix premières minutes avec une défense étagée. Mate Sunjic à la parade, l’efficacité en montée rapide et Cesson décolle d’entrée.
Un scénario de fait compliqué à remonter pour les hommes de Benjamin Braux face à des breton ultra solides et concentrées. Après le quart d’heure, les nombreuses sanctions de deux minutes infligées pénalisent les Irréductibles trop souvent en infériorité numérique et puni sur quatre buts encaissés avec le but vide. A la pause, logiquement, Cesson est devant et le public gâté (19-17).
Robin Molinié déjà réglé !
Après la pause, Romaric Guillo et ses coéquipiers remettent un coup de collier pour se détacher au score, avec les mêmes ingrédients. Sous la houlette d’un Robin Molinié déjà réglé et très efficace avec 12 buts inscrits, dont six pénalties, les Irréductibles font la course en tête avec quatre à cinq buts d’avance jusqu’au Money-Time.
Fatigue, relâchement ? Toujours est-il que Saint-Raphaël termine mieux sa partie et redonne au score un peu moins d’écart, même si la victoire finale bretonne ne souffre pas de la moindre contestation : « Nos cinq dernières minutes ne sont pas bonnes mais nous sommes en plein travail et la montée en régime constatée sur ce match est très intéressante », confie Yann Lemaire.
« La première période contre Caen, ratée, a été un avertissement mais a aussi permis de passer en mode compétition. Nous en avons eu confirmation sur cette demi-finale que nous souhaitions vraiment remporter, après avoir fini troisièmes et quatrièmes lors des deux dernières éditions du Challenge. Maintenant, pourquoi ne pas aller le remporter face à une très belle équipe de Toulouse ce samedi soir. »
Les recrues déjà parfaitement dans le projet
Sur les recrues, l’adjoint de Sébastien Leriche affiche aussi confiance et satisfaction : « Nous n’avons cette année que deux joueurs de champ à intégrer, que nous connaissions d’avance parfaitement bien et qui connaissent aussi très bien le championnat. Tout de suite, cela simplifie les choses et fait gagner du temps. Notre troisième recrue est un gardien et Mate évolue en LNH depuis près de dix ans, fort d’une expérience énorme. C’est forcément un plus pour construire notre projet de jeu et être prêts le plus tôt possible. »
Place désormais à la finale ce samedi soir, à partir de 21 heures !