Ce beau métier de journaliste sportif que nous avons la chance d’exercer depuis maintenant sept ans exactement au JRS, offre beaucoup de choses. Des matchs incroyables, comme ce Rennes – Arsenal ou ce derby gagné au fond d’arrêts de jeu interminables. Cet autre derby gagné par Cesson à la Glaz dans ce qui reste l’un des plus beaux matchs de l’histoire des Irréductibles.
Impossible aussi d’oublier le titre de F1 du REC Rugby, les beaux moments vécus avec le Rennes Volley ou encore les maintiens des filles du SGRMH ou l’épopée de l’URB la saison passée. Ces moments-là, parmi d’autres, restent gravés, peu importe le niveau de division ou l’enjeu de l’instant.
Ce sont les émotions qui reviennent, que l’on a laissé exister malgré la neutralité qu’imposent les « pisse-froid » du métier. Si écrire sur une équipe toute l’année, la suivre dans sa joie et ses déceptions, n’autorise pas l’émotion, sans perdre l’objectivité, autant tout arrêter ! Et dans tous ces moments partagés auprès des acteurs du sport, il y a les rencontres.
Sylvain, c’est un homme simple, c’est Cesson, mais aussi Rennes
Une fois n’est pas coutume, j’emploie le « Je » pour remercier un monument du sport rennais des années 2010-2020, en la personne de Sylvain Hochet. S’il n’a pas encore annoncé la suite des événements, l’histoire bretonne est déjà écrite et se referme, avec un chapitre majuscule laissé par un garçon attachant, drôle, franc du collier et fidèle.
Sylvain nous a accueillis, il y a sept ans, avec enthousiasme et bienveillance, heureux que « son » handball et son Cesson soient mis en avant, que la parole soit donnée aux joueurs au-delà de simples résumés de match. Rencontrer les hommes, leurs histoires personnelles, leur vision, dire et écrire les choses avec bienveillance, au profit du sport avant toute chose, sans esprit de démolition.
Sylvain, c’était aussi un rapport de confiance, dans les « Off » comme dans les « On », avec toujours, l’intérêt du club dans tout ce qu’il pouvait me glisser avant de penser au sien. Preuve du respect instauré par l’homme dans son sport, Nikola Karabatic en personne a immédiatement accepté de nous répondre pour saluer son départ !
Sylvain, c’est un homme simple, c’est Cesson, mais aussi Rennes, qui aime parler foot, déconner avant ou après un match, peu importe le résultat, dont la bonne humeur va nous manquer à tous. Qui va me manquer aussi. Un très bon joueur de Starligue mais aussi un super mec, qui peut tourner la page avec fierté, la tête haute. Pour tout cela, merci Sissou, et bon vent pour la suite. Salut l’artiste !