Féru de handball depuis ses 6 ans, Jean-Philippe Jezequel a tout connu avec le CRMHB, y jouant et étant même responsable des animations avant de devenir partenaire du club. A la tête de Batisol depuis 2010, récent grand-père d’une petite Ava, il nous a confié ses souvenirs handball et sa vision du commerce.
Le handball, Cesson et vous, c’est une longue et belle histoire. D’où tire-t-elle son origine ?
Cela remonte ! J’ai démarré à Cesson quand j’ai rejoint la région pour le travail, en 1992. J’ai été joueur au club, à l’époque où il était loin de son niveau actuel. J’ai connu beaucoup de personnes encore présentes au club, de “Mister Ben”, Gégé, Philou, David Christmann à Stéphane Clémenceau, avec qui j’ai évolué. A l’issue d’un tournoi en Allemagne à Waltrop, ville jumelée avec Cesson-Sévigné, le président de l’époque, Pierre Damy, devant un mètre de bière, m’avait convaincu de rejoindre l’équipe plutôt que de m’entraîner la semaine avec eux pour jouer dans le Finistère avec Morlaix-Plougonven en Régional le week-end. Nous sommes neuf issus du même endroit à avoir signé à cette époque-là à Cesson.
De quel coin arriviez-vous ?
De Carantec, dans le Finistère. J’ai démarré le hand très tôt, j’y ai évolué, où j’ai connu un certain Jo Laz, qui empilait les buts ! Olivier et “JB”, je les ai connus bébés ! J’ai pris le virus handball en suivant les filles de Carantec, qui évoluaient en N2. Il ne m’a jamais quitté !
« La priorité ? le souci de la qualité et du travail bien fait »
Jusqu’où avez-vous évolué ?
En excellence ici, et après, quand le club a commencé à gravir les divisions, je suis passé dans les équipes réserve. Je jouais arrière. Bien que droitier, j’étais meilleur arrière droit car j’avais un petit problème de vue qui me limitait à gauche dans ma vision du jeu (rires) ! J’ai ensuite intégré le bureau et pris en charge l’animation du kop, acheté le tambour qui allait bien ! J’ai décroché en 2003, sur blessure puis quitté le bureau quand le monde pro est arrivé à la fin des années 2005. C’était moins mon truc, même si je suis ensuite devenu naturellement partenaire du club, avec Batisol. C’était une manière de rendre au club tout ce qu’il m’avait donné humainement mais aussi matériellement, à l’image de nos « primes » de 100 francs par match pour aller manger ensuite au resto ! Ce n’était pas rien à l’époque ! J’accompagne également le Cercle Paul Bert Handball depuis peu et je remercie Franck Roussel pour son amitié et tout ce qu’il m’apporte, tant humainement que professionnellement où son aide a toujours été précieuse et sans calcul. Comme lui.
Professionnellement, justement, dites-nous en plus. Quel est votre parcours et Batisol, c’est quoi ?
En 1992, j’ai intégré Franciaflex, entreprise de menuiserie PVC et aluminium à Guipry puis au Rheu. J’étais dans les usines, à la fabrication, puis je suis passé responsable de production, avec 180 personnes sous ma responsabilité. Quand Batisol fut en vente, je l’ai su et j’ai foncé sur l’opportunité car j’avais l’envie d’aller sur le terrain, à la rencontre du particulier. Je n’avais pas forcément l’ADN du patron mais plutôt celui du contact humain, au cœur de tout. C’est ce qui donne du sens au travail, selon moi.
Et qui se retrouve aujourd’hui chez Batisol ?
Nous commercialisons des fenêtres, portes, volets, portes de garage, portails, pergolas, stores extérieurs ou intérieurs ou garde-corps avec en priorité, le souci de la qualité et du travail bien fait. Nous sommes labélisés Socotec et sommes aussi membres de la coopérative DomoZE à Bruz, pour la construction de maisons passives et la rénovation énergétique. La relation client est primordiale, du premier rendez-vous jusqu’à la fin du chantier, où la satisfaction du client est ma motivation première. Ce partage, cette participation aux projets de chacun que nous tâchons de satisfaire, est le moteur de Batisol. C’est ainsi que l’on fidélise, que l’on apprécie son travail, ses équipes. Nous fêterons cette année les 50 ans de l’entreprise et c’est une fierté d’être là depuis treize ans, avec beaucoup de belles histoires vécues tant avec mes collaborateurs que nos clients. Ceux-ci, parfois, remarquent que je suis partenaire du handball et brisent plus facilement la glace grâce à cela.
Pour terminer sur une note handball, que pensez-vous du CRMHB d’aujourd’hui, quel type de supporter êtes-vous et quels matchs vont ont le plus marqué ?
Je viens toujours au match pour retrouver mes copains, rigoler, faire vivre cette amitié de trente ans déjà. Le CRMHB, pour moi, c’est avant tout cela et je rate peu de matchs. Je suis plutôt calme en tribune, sauf quand les copains sont avec moi et que je me laisse un peu aller à chambrer ! Le jeu a fortement évolué, même s’il était déjà intéressant il y a dix ans. J’ai le souvenir du match contre Montpellier, bien sûr, gagné malgré cette histoire de paris, sur le terrain. Je n’oublie pas nos victoires à l’extérieur, notamment à Chambéry et plus récemment, le derby remporté contre Nantes en début de saison passée ou ce missile de Florian Delecroix après le buzzer contre Chartres. Ce match contre Limoges, aussi… Je ne l’ai pas vu mais tout le monde en parle. J’espère que d’autres viendront rapidement s’ajouter à la liste !