Hand – LMS : Cesson a bien résisté mais trop gâché face à Montpellier (22-25)

Après avoir accueilli Nantes en mars et Paris en avril, c’était au tour du troisième mastodonte du championnat, Montpellier, de visiter la Glaz Arena pour démarrer mai, dans une salle une nouvelle fois fort garnie de 3600 supporters. Les objectifs, au coup d’envoi, sont différents : d’un côté Cesson veut se faire plaisir, aller chercher la septième place et conserver sa première place au classement des défenses. En face, un seul objectif : gagner pour espérer coiffer sur le poteau Paris ou Nantes.

Le début de match est enlevé, avec beaucoup d’initiatives, de vitesse et de spectacle. Les deux équipes se rendent coup pour coup, avec deux gardiens déjà inspirés. Au coude à coude (4-4,5′), les deux équipes offrent un gros spectacle. Cesson passe devant, avec Tiago Rocha très efficace en pivot et des solutions trouvées en attaque. Cela se tient jusqu’à la 17′, où les Cessonnais parviennent même à prendre trois buts d’avance (11-8). Une balle de +4 est même dans les mains bretonnes mais celles-ci glissent et Montpellier entame une grosse remontada sans pitié. Sous l’impulsion de Valentin Porte, efficace à l’aile, et du duo Pellas-Simonet, les Héraultais infligent un 1-7 très compliqué à digérer. Malgré la grosse performance d’Arnaud Tabarand dans ses buts, avec un dernier arrêt exceptionnel sur un excès d’arrogance de Simonet, Cesson rentre aux vestiaires avec deux buts de retard (13-15).

La seconde période va offrir un tout autre spectacle au public breton, avec un véritable show des deux gardiens ! Arnaud Tabarand fait un démarrage de folie, gardant son équipe dans le match avec des parades exceptionnelles. En face, Rémi Desbonnet écoeure aussi les attaques cessonnaises, moins nombreuses mais surtout, sur des moments clés. Jamais Cesson n’entrevoit vraiment la possibilité d’un retour et le MHC parvient à compter cinq buts d’avance, pour terminer la partie en gestion. Côté cessonnais, si Rune Schroeder et Florian Delecroix connaissent un match difficile, Michal Barran, lui, s’offre un épatant 3/3 sans complexe. Grâce à un mental une nouvelle fois remarquable et un Arnaud Tabarand une nouvelle fois exceptionnel, avec 17 arrêts, le CRMHB ne s’incline que de trois petits buts (22-25). Pour faire mieux, il aurait fallu moins de pertes de balles, 17 contre 7 et sans doute, plus de rotations dans un groupe privé de Ludwig Appolinaire et Javier Borragan.

Lors de la prochaine journée, Sébastien Leriche (qui fêtait ce jeudi ses 38 ans) et ses joueurs iront défier Aix pour tenter de se rapprocher de nouveau de la septième place, pour laquelle Limoges, qui reçoit Paris et Dunkerque, qui va à Nantes, sont aussi à la lutte. Côté défense, avec seulement 25 buts encaissés, la mission du jour est remplie.