Après avoir subi la loi de Rouen la semaine dernière tout en perdant son fol espoir de montée directe, l’URB a fait respecter la hiérarchie face à Caen. Dans une salle Colette-Besson à guichets fermés pour la première fois de la saison, les joueurs de Pascal Thibaud ont assuré le spectacle et avancent vers les Play-Offs avec le plein de confiance. Déjà largement vainqueur au match aller, Rennes a de nouveau corrigé son hôte normand dans une rencontre à sens unique, où le doute exista simplement le temps pour le « diesel » rennais de se mettre en route. Après une entame de match accrochée, les Bretons, emmenés par Ibrahima Sidibé et Cheick Sékou Condé, accélèrent en fin de première période, et laissent le CBC dans le rétroviseur. Efficace à trois points, au contraire de son adversaire en dessous des 20% derrière la ligne, Rennes prend déjà ses distances à la pause (46-30).
La deuxième période confirme la tendance et voit l’URB s’envoler. Le « trou normand » est parfaitement exploité par les joueurs de Pascal Thibaud. Le capitaine Lucas Fontaine met sa pierre à l’édifice en mitraillant du parking et termine même meilleur marqueur de la rencontre, alors qu’Harvey Gauthier continue de distribuer les caviars à ses coéquipiers. De l’autre côté du terrain, Adrien Sclear aimante les rebonds et annihile toutes les velléités offensives caennaises. Déjà à l’abri, les Bretilliens ne s’arrêtent pas là et continuent leur travail de sape. Thomas Brisson et Jérémy Ngbondo, les jeunes poussent rennaises, se mettent au diapason et viennent clôturer le spectacle, pour une victoire sèche de l’URB face à Caen (97-58).
Une salle comble, un récital des deux côtés du terrain et un public qui en redemande, voilà une belle soirée parfaite pour les joueurs du président Olivier Perez. D’autant plus qu’ avec la défaite du voisin vitréen, la place de troisième est désormais quasiment assurée avec le sixième de la poule B dans le viseur pour le premier tour des Play-Offs. Le dernier match au Havre fera figure de vraie préparation en vue de ceux-ci où les Rennais ont incontestablement les arguments pour continuer à jouer les troubles fêtes.