L’affiche était pourtant belle… Hier soir, entre Chartres troisième, et Rennes leader du championnat de National, la promesse était là ! Le match aller (101-99 pour les Bretons) laissait entrevoir un combat acharné, mais il n’a finalement pas eu lieu. La faute à un nouveau festival à trois points des adversaires de l’URB, après celui infligé par Poitiers à Colette-Besson la semaine dernière. Les Rennais, toujours privés de Guillaume Eyango blessé, et de Rémi Dibo suspendu, ont totalement craqué dans le troisième quart temps en encaissant un douloureux 33-9 en faveur des locaux. La rotation, souvent louée par les joueurs et le staff cette saison, commence à manquer de fraîcheur, en partie à cause de ces absences. Même si la première période ne laisse rien présager de bon pour la suite de la rencontre, les « Noir et Blanc » sont encore dans le coup au moment de rentrer aux vestiaires (52-40). Vint alors ce troisième quart temps où les Chartrains enclenchent le mode « sniper » et enchaînent les tris primés. Rennes est submergé et malgré un bon Cheick Sékou-Condé, auteur de 21 points, l’écart est déjà trop grand à l’entame des dix dernières pour espérer revenir. Une défaite salée au final pour l’URB, la plus lourde de la saison, qui s’incline pour la deuxième fois consécutive en championnat (103-65).
Ce revers n’a néanmoins pas d’influence directe au classement, puisque les Bretons gardent leur fauteuil de leader, mais il permet à l’adversaire du soir de recoller, tout comme Loon Plage, large vainqueur à Berck. C’est aussi la première fois de la saison que les joueurs de Pascal Thibaud perdent deux matches d’affilés et devront réussir le challenge de se remettre la tête à l’endroit pour valider au plus vite la participation aux poules hautes. Pas de catastrophisme, loin de là, mais le rappel que la saison est encore longue et que les absences à ce niveau sont préjudiciables. Il est coutume de dire que l’idéal est d’enchaîner rapidement pour ne pas trop gamberger, ça tombe bien, l’URB reçoit Reuil dès vendredi pour éviter la passe de trois.