L’impression laissée dimanche dernier du côté du Vélodrome, après un net revers face à Albi dont le contenu avait été décevant et dur à digérer, laissait peu de place à l’espoir au moment d’aller défier le solide troisième du championnat Valence-Romans. D’autant que les joueurs au Damier avait fait très forte impression au match aller, venant dominer sans pitié les Bretons. L’affaire fut toute autre ce samedi soir dans la Drôme.
Un vent glacial, des conditions dantesques et des locaux un peu dans le dur, combiné à une adversité déterminée, solidaire et bien décidée à prouver qu’elle n’était pas encore « Out », et voici un premier quart d’heure de duels intenses où personne ne trouve l’ouverture. Les Drômois sont les premiers à faire mouche, contre le cours du jeu, par Neiceru (17′). Les Rennais, lourdement sanctionnés par un arbitrage très sévère et difficilement lisible, sont même réduits à dix avec les exclusions successives de Guillaume Cazette puis Alexandre Fau (23′ et 25′) mais font front, avec courage ! La débauche d’énergie est néanmoins sanctionnée d’un second essai local, signé Vargas, non transformé. A la pause, le REC est « dans le Game » et mené (12-0).
Après le repos, les Bretons insistent dans l’impact, la détermination et ne laissent pas les Drômois s’échapper à la marque. Neiceru marque bien un second essai personnel, toujours pas transformé mais les joueurs de Kévin Courties marquent également. Pedro Soto, au pied, passe une pénalité (41′) avant que Mathieu Brignonen, à la 74′, n’aille chercher l’essai du bonus défensif, transformé par Soto. Le tout avec deux nouveaux cartons jaunes… Vaincu 17-10, le REC grapille un peu sur Hyères, nettement battu à Albi (23-6), nouveau troisième du championnat. Samedi prochain à 18 heures, face à Tarbes, les Rennais joueront une grosse partie de leur avenir à domicile, avec l’espoir de recoller encore un peu. Victoire impérative, pour regonfler un peu plus encore le capital espoir, toujours là, ravivé ce samedi par un point bonus qui pourrait rapporter gros en fin de saison. Qu’on se le dise, ces gaillards-là ne lâcheront rien, jusqu’au bout !