Hand- D2 : Saint-Grégoire termine 2022 sur un KO à Lille (29-28)

La sentence du dépôt de bilan de Fleury étant confirmée, cette sortie à Lomme, dans la banlieue lilloise, était bien la dernière pour l’année civile pour les Roses du SGRMH. Et c’est peu de dire qu’elle gardera un goût amer, très amer… Une bûche de Noël avant l’heure, non pas à déguster, mais lancée pleine vitesse derrière la tête !

L’affaire n’était pas si mal engagée pour les filles d’Olivier Mantès. Face à des locales multipliant les erreurs et sous pression, les Bretilliennes sont dans le coup en première période mais ne profitent pas des errements locaux pour enfoncer le clou. Au coude à coude lors du premier quart d’heure, les « Roses » se détachent dans les dix dernières minutes en validant un bon +3 qui aurait du augurer d’une suite bien meilleure(mt 13-16).

Ce ne sera pas le cas… En seconde période, déterminées à ne rien lâcher, les Nordistes vont au fil des minutes, revenir dans le match et recoller au score, tandis que Saint-Grégoire perd une nouvelle fois le contrôle des opérations dans le Money-Time. Au coude à coude au moment de faire la décision, le SGRMH va vivre un final de folie… fatal. 28-28, possession bretonne dans les 15 dernières secondes suite à un arrêt de Marijana Markota, devant être décisif ou tout du moins, le dernier, dans un monde « normal ». Sur la remontée, Cidgie Leroux a le ballon de la victoire pour elle mais Ntessi fait l’exploit et relance, à 200 à l’heure. Charlotte Satgé commet l’irréparable, prend rouge et le SGRMH, un sept mètres… Serdarevic ne tremble pas et offre la victoire sur le buzzer à Lomme, dans une salle en folie. Les « Roses », elles, sont abattues, et encaissent un sixième revers en huit matchs, qui vient sérieusement plomber le bilan d’une première partie de saison pas encore terminée mais qui commence à être comptablement inquiétant.

Une nouvelle fois en mesure de gagner, souvent devant dans le jeu et au score, les Bretonnes ne parviennent pas à fructifier. L’axe de travail d’ici au déplacement à Nîmes, le 6 janvier, est déjà tout désigné…D’ici là, digestion, rafraichissement des têtes et préparation pour ne plus revivre de pareils scénarios (Lomme, Toulouse, Vaux, Noisy…) sera forcément au programme. Tout n’est pas à jeter, bien loin de là, mais une solution doit être trouvée pour prendre des points, le plus vite possible et ne pas vivre une fin de saison au couteau pour le maintien.