Battus par Toulouse lors de sa dernière sortie à domicile, avec un match quelque peu loupé dans les grandes largeurs, l’URB n’a pas reconduit le même scénario face au troisième, Challans, loin de là, et a sorti une production XXL lui assurant la première place de la poule quel que soit le résultat du dernier match aller aux Sables vendredi. Une prouesse !
Le spectacle était quoi qu’il advienne promis aux spectateurs de Colette Besson, venus en nombre. Face à face, les deux meilleures équipes à 3 points du championnat, celles qui tentent et qui jouent de l’avant. Une seule sera à la fête et tant qu’à faire, l’URB. Monumentaux sur les deux premiers quarts temps, les joueurs de Pascal Thibaud emporte tout sur leur passage. Sébastien Cape est intenable à la baguette tandis que Joffrey Sclear, lui, réalise un sublime 5/5 à trois points, totalisant en plus 10 autres points pour monter son total personnel à 25. Même en tirant depuis la piscine Bréquigny, on sent que l’URB peut faire mouche et le match tourne à la démonstration (34-17 puis 28-13 soit 62-30 à la pause !).
Après le repos, les héros ne sont pas fatigués et appuient encore un peu plus leur domination, bien que Challans réussisse un peu à mieux défendre. Leo Behrend se fait aussi plaisir (14 points) quand Sébastien Cape (21 points) s’envole à la marque, n’étant jamais ou presque pris à défaut par ses adversaires du jour pourtant prévenus. La victoire en poche, les locaux oscillent entre gestion et plaisir devant une salle conquise, qui voit Challans réduire à peine un score très lourd et logique, illustration de l’écart entre les deux équipes sur cette confrontation (22-20 puis 17-17). Au final, les Rennais passent les 100 points une nouvelle fois cette saison, avec un 101-67 impressionnant ne devant rien au hasard !
Contre les Sables vendredi, l’URB cherchera un onzième succès sur 13 matchs pour boucler une phase aller quasi-parfaite, qui ne peut donner que confiance et envie d’aller disputer la poule haute au printemps des play-Offs, aux antipodes de la saison vécue l’an passé. En sport, et encore plus au basket, qu’on se le dise, tout peut aller très vite…