Après quatre revers en autant de rencontres pour sa découverte de la Nationale 1, le REC Rugby
recevait l’un des cadors annoncés du championnat, Bourg-en-Bresse pour entamer son second bloc. Dans un Vélodrome bien garni, les joueurs de Kévin Courties ont été à la hauteur de l’événement et dominateurs mais passent d’un rien à côté d’une première victoire tant à portée qu’elle était méritée.
Le début de la rencontre est un gros combat aux 40 mètres visiteurs avec un REC conquérant mais aucune des deux équipes n’arrive à prendre un ascendant décisif. On joue loin devant pour éviter de se mettre à la faute. Sur les rares pénalités sifflées, Gonzalo Lopez Bontempo, comme son confrère préposé à la botte, ratent leurs tentatives et le score n’évolue pas. Le REC ouvre logiquement le score sur une nouvelle pénalité, cette fois-ci transformée par l’argentin du REC, remplaçant attitré au pied de son compatriote Pedro Soto, toujours blessé (23’ : 3-0). Les Rennais sont efficaces dans les rucks et réussissent à gratter des ballons. Sur l’un de ceux-ci, le buteur du REC décide de prendre
une pénalité au-delà de la médiane. Le missile téléguidé part entre les perches et Rennes prend un
petit matelas d’avance (31’ : 6-0). En face, Bourg-en-Bresse ne propose rien, ou presque, si ce n’est de longs ballons. Sur une accélération, cependant, parfaitement menée, les Bressans vont aplatir entre les poteaux pour reprendre les devants pour le seul essai (transformé) du match (35’ : 6-7). Gonzalo Lopez Bontempo a néanmoins le pied chaud et retente une pénalité lointaine. Même distance, même précision, Rennes mène à la pause (40’ : 9-7), et c’est totalement mérité !
Après les citrons, le scénario est similaire. Plusieurs grosses phases défensives de chaque côté mais aucune formation ne parvient à s’approcher de l’en-but adverse. Les deux équipes bottent tour à tour et le mano à mano continue (63’ : 12-13). Comme en première période on assiste à plusieurs séquences sur jeu long. Par deux fois, le REC Rugby rate l’opportunité de repasser devant sur pénalité, où les perches se refusent à Gonzalo Bontempo. La fin de match est tendue et les esprits s’échauffent. Personne n’arrive à faire le break et la moindre erreur peut être fatale. Les décisions arbitrales ne tombent pas du côté de locaux n’ont pas les Dieux du rugby avec eux. La dernière action bretonne ne change malheureusement pas l’issue du match et le REC s’incline d’un tout petit point face à l’USBPA, bien peu convaincante et largement à portée des Bretons sur le match du jour. Un point de bonus défensif est toujours bon à prendre mais ne consolera pas les joueurs de Kévin Courties, appliqués, investis, conquérants et totalement à la hauteur de l’événement. Même sans la victoire, le REC attaque de la meilleure des manières ce second bloc, prouvant qu’au-delà du classement, il arrive peu à peu au niveau de ce nouveau championnat où ne manquent que quelques essais pour valider enfin tous les enseignements positifs déjà entrevus. Prochain rendez-vous le week-end prochain à Chambéry pour confirmer et, pourquoi pas, ramener un premier succès. Ces joueurs-là et club, des bénévoles aux dirigeants, assurément, le méritent !
La réaction du coach, Kévin Courties :