L’actualité autour du SGRMH devrait être au plaisir de reprendre la saison chez le promu de Palente Besançon pour ouvrir la quatrième saison de rang en D2 mais il n’en est presque rien. Non, les préoccupations du club continuent d’aller vers bien d’autres sujets actuellement que le jeu et les résultats et le silence médiatique des principaux acteurs interpellés par le club grégorien pour résoudre l’équation, exceptée de la part de la Mairie de Saint-Grégoire, interrogée dans Ouest France, résonne de manière de plus en plus inquiétante pour l’avenir du club. Silence, on coule…
Si elles ont pu s’entraîner cette semaine en attendant le retour des scolaires, les filles d’Olivier Mantès restent dans l’impasse six jours après le communiqué du club que nous vous diffusions lundi et la situation terrible qui ne date pas d’hier. Sans salle pour s’entraîner, le manager général du club évoque purement et simplement un arrêt définitif du SGRMH samedi prochain lors de la réception de Nîmes en coupe de France si d’ici-là, les choses n’ont pas avancées. Et malheureusement, pour le moment, rien n’a changé même si le microcosme handball n’a pas manqué de réagir à la situation. La salle de Ker Lann à Bruz, où un seul plateau des trois disponibles suffirait au bonheur des « Roses » sera-t-elle une solution pour cette saison, dans l’attente d’un vrai projet d’accompagnement sur les infrastructures autour du seul club féminin professionnel de la Métropole et du Département ? Un autre lieu peut-il être « sorti du chapeau » et éviter le crash qui s’annonce ? Ou la salle jusque-là mise à disposition à Bréquigny tolérera-t-elle une saison de plus la résine ? Soit aussi, choisir entre la disparition de la colle sur le sol et celle d’un club sur le territoire…
Réponse imminente dans les jours à venir, où la performance ce soir de Manon Sol et de ses coéquipières risque bien de passer au second plan d’une actualité que le SGRMH aurait préféré bien plus positive et axée sur le championnat. Dès lundi, l’extra-sportif sera de nouveau sur le table, avec des solutions impératives à trouver autour de tables rondes rassemblant tous les acteurs concernés. En attendant, comme en 1912 sur le Titanic, comptez sur l’orchestre pour jouer jusqu’au bout…