Via le site officiel et les réseaux sociaux du club du Saint-Grégoire RMH, Olivier Mantès, coach de l’équipe première, n’a pas mâché ses mots ce week-end et passé un appel pressant du coach de l’équipe première, Olivier Mantès, qui sonne l’alarme pour la suite de l’évolution de l’équipe D2F du SGRMH, qui intègre la saison prochaine la Ligue Féminine de Handball, synonyme d’une plus grande professionnalisation de la section : » À l’heure où je vous écris, nous ne savons toujours pas où nous allons pouvoir nous entraîner l’an prochain. Cette saison, nous avons utilisé 5 lieux d’entrainements différents sur lesquels nous ne sommes jamais prioritaires. Notre lieu d’entraînement prioritaire ne dispose que d’un terrain sous dimensionné par rapport à la compétition (38m x 18m vs 40m x 20m…). Nous devons budgétiser le nettoyage des sols et les salles sont indisponibles en journée. Nos conditions d’entraînements n’ont pas changé depuis la saison 2013-14 (montée de N2 en N1) alors que la saison 2022-23 sera la première où la D2F sera intégrée à la ligue professionnelle (LFH). La saison 2022-23 verra l’attribution du statut VAP (indispensable à la montée en Ligue Butagaz Energie – LBE) à au moins 7 clubs (contre 3 cette saison). Nous ne pourrons y prétendre. La raison? Le budget évidemment. Il est de plus en plus évident qu’à l’orée de la saison 2023-24 toutes les équipes devront valider le statut VAP pour pouvoir participer au championnat de D2F. Allons-nous attendre le mois de juin 2023 (ou 2024 si la mise en place des obligations prend un peu plus de temps…) pour trouver un plan de sauvetage en urgence… ou tout simplement tirer un trait sur ces 20 années de bagarre pour qu’un club de haut niveau féminin puisse exister dans l’agglomération Rennaise ? On ne pourra passer le cap qu’avec une réelle volonté et un appui fort et conséquent de tous d’accompagner le SGRMH dans son développement vers un vrai professionnalisme. Le vrai professionnalisme, c’est avoir une salle dédiée ou au moins prioritaire pour pouvoir s’entraîner. C’est d’éviter que les joueuses soient obligées de prendre un job alimentaire pour compléter un salaire trop bas et pouvoir vivre de leur sport. C’est d’avoir un projet construit avec nos partenaires publics et privés et pas une contrainte subie. Trois saisons consécutives en D2 mais trois saisons où le maintien se joue à rien…«
Voilà un message qui a le mérite d’être clair et qui devra rapidement trouver réponse pour une suite en « Rose » du côté du SGRMH…