L’effet « Stade Rennais » incarné par Romain Danzé, présent pour ce quart de finale retour à Colette Besson, n’aura pas porté les Récistes jusqu’à la victoire mais il aura eu le mérite d’amener avec lui le fameux #Tout donner de la part des locaux, qui sortent la tête haute d’une saison contrastée.
Balayés à l’aller après avoir fini par s’écrouler au bout d’un set et demi, sous les coups de boutoirs des Nazairiens, favoris à la montée, les joueurs de Quentin Marion devaient une revanche…avant tout à eux-mêmes, avec cette envie, pourquoi pas, de pousser leurs adversaires dans leurs derniers retranchements, à l’image des handballeurs de Cesson dimanche face au PSG, toutes proportions gardées.
Et à ce petit jeu-là, les Rennais ont fait le job même si peu récompensés. Dans le coup au cours de chacun des trois sets, malgré un score sans appel (0-3), les Rennais ont montré du caractère, non récompensés face à Sébastian Closter, ancien de la maison, et ses coéquipiers (20-25, 22-25, 24-26). Les 18 points de Titouan Hallé ont pu laisser espérer mais les money-Times ont tourné à l’avantage de l’expérience et de la force de frappe des Ligériens, qui rejoignent logiquement les demi-finales.
Pour le REC, la saison est terminée, avec un goût d’inachevé au vu de la qualité de l’effectif sur le papier en début de saison et de ses performances tout au long de la saison. Si la qualification en phase finale, via la huitième place, fut bien atteinte, il y avait clairement mieux à faire comme l’ont montré par intermittence les Rennais. Exemptés de peur d’une descente du fait d’un règlement atypique faisant qu’il ne pouvait y avoir aucune descente cette année, les Rennais devront hausser le curseur la saison prochaine pour progresser et avancer dans le projet global du club et bonifier tous les enseignements reçus cette saison.