à l’issue du match perdu contre Mende pour la dernière journée de Ligue B, le couperet est tombé. Le REC Volley termine à la 8e place et défiera le leader du championnat, le St-Nazaire VBA pour les Play-offs, en quarts de finale.
Comment as-tu vécu cette saison et ce dernier revers 3 sets à 1 contre Mende, qui vous condamne à affronter le SNVBA, leader de la saison régulière en quart de finale ?
On ne va pas se mentir, c’est compliqué. Nous avons eu une saison difficile, le groupe n’a pas fonctionné comme on l’attendait. Il y a de bonnes individualités mais c’est un peu le résumé de notre année. Il y eu des exploits à droite à gauche, mais nous avons du mal à jouer tous ensemble, et surtout, avec constance. Je suis clairement déçu. Nous connaissions nos adversaires, nous connaissions notre niveau et nos possibilités mais au final, on n’est pas à la place où nous devrions être ou aurions voulu être. Nous n’avons pas réussi à créer une atmosphère positive pour bien jouer ensemble sur le terrain.
Comment évalues-tu ce quart de finale face au SNVBA ? Ce n’est pas l’adversaire rêvé…
Non, c’est sûr. Saint-Nazaire comme Nancy (ndlr : 2e), si nous avions terminé septièmes, c’est du lourd et c’est compliqué. Les deux veulent monter et possèdent deux gros effectifs. A la limite, Saint-Nazaire, ce n’est pas plus mal. On va arriver sur cette confrontation en étant complètement outsiders, en n’ayant rien à perdre. Un peu comme Mende chez nous, qui a joué complètement libéré ! Pour avoir évolué à Saint-Nazaire, je sais qu’ils vont bien préparer le match. Nous allons être attendus dans une salle pleine à craquer, une superbe ambiance. C’est une ville de volley, les supporters sont au top ! Ce sera intéressant à jouer car nous n’aurons pas de pression. En faisant deux bons matchs, nous pouvons finir sur une bonne note et ça serait le principal.
Comment vois-tu ton avenir ?
Il ne sera pas à Rennes, que je quitterai à l’issue de la saison. Pour ce qui est de la destination, on verra cela un peu plus tard, il y a une saison à terminer avant tout.