Des drapeaux bretons à foison, une grosse ambiance, du combat et des Irréductibles dignes de leur réputation. Oui, les Bretons ont gagné de nombreux suffrages en ce bel après-midi qui marque la fin d’une invincibilité à domicile entamée en septembre dernier mais concrétise dans les attitudes le mental et la détermination d’une équipe qui a tenu la dragée haute à l’un des grands favoris à la victoire finale…en ligue des Champions !
L’ingrédient public et ambiance à son top d’entrée de jeu, les joueurs de Sébastien Leriche savaient ce qu’ils avaient à faire sur le parquet : foncez et embarquer avec eux une assistance ne demandant que cela. C’est chose faite avec un premier quart d’heure passé devant au score, où les défenses prenaient le pas sur les attaques. Robin Molinié et Romain Briffe à la baguette et au shoot, Hugo Kamtchop-Baril en forme devant la défense parisienne et Jozé Baznik efficace, les Bretons ont fière allure. Devant à la 15′ (6-5), les Cessonnais connaissaient cependant un temps faible fatal sur la second partie de la première période qui est payé cash. Bousculés et quelque peu vexés, les Parisiens, emmenés par leurs deux géants Kristopans et Syprzak adressent un 0-4 qui fait mal aux têtes locales. Sans se décourager, le CRMHB recolle avant le repos pour regagner les vestiaires plus qu’honorable de 10-12, avec une très grosse prestation défensive.
Après le repos, le PSG a le match à sa main mais ne parvient pas à distancer de coriaces adversaires. Sans être en mesure de renverser les géants parisiens, les Cessonnais les font douter, avec talent et enthousiasme. Dans un grand jour, Robin Molinié ne rate pas un jet de 7 mètres et envoie de nombreux missiles faisant très souvent mouche (11 buts à 69 %). Cependant, la grosse défense du futur champion de France ne laisse aucune possibilités aux ailes ou presque et Vincent Gérard assure les arrêts qui empêchent Cesson de rêver. En face, avec des stars laissées un peu au repos à l’image de frères Karabatic, les Parisiens font joueur leur gabarits hors-normes avec un Syprzak monstrueux (9/12). Revenus à deux petits buts à un quart d’heure de la fin (18-20), les Cessonnais finissent par craquer en fin de partie, concédant un (5-10) permettant aux Parisiens de donner une ampleur au score flatteuse tant les Irréductibles auront regardé droit dans les yeux les stars de la capitale.
La série d’invincibilité à la Glaz Arena se termine ainsi dans une ambiance de folie avec la tête haute, face à un adversaire hors-normes qui aura du se bouger pour ne pas être à son tour vaincu en terre bretonne. De beaux enseignements à tirer, donc, et à bonifier en fin de mois après la trêve internationale à venir, du côté de Toulouse, actuel 5ème du championnat. Un retour à « l’ordinaire » dont la seule nomination révèle la grande réussite de la saison cessonnaise qui mérite une belle issue avec une place à conserver précieusement dans le top 8. Avec les qualités montrées ce jour, ces Irréductibles là ont les armes pour réussir cela et pousser le plaisir jusqu’au bout !