Voilà une bonne chose de faite, qui sera célébrée comme il se doit mais ce serait mal connaître le XV réciste que d’imaginer une quelconque sensation de devoir accompli à l’issue de la nette victoire rennaise contre Drancy, samedi soir (38-10). Non, ces gars-là en veulent plus ! Actuel troisième, le REC participera aux phases finales du championnat, avec un huitième de finale aller-retour à jouer et l’envie d’aller ensuite le plus loin possible. Jusqu’om ? En finale justement, celle qui qualifiera pour la division Nationale, objectif du début de saison, ses deux protagonistes. Un point d’orgue, une apothéose si celle-ci était atteinte… Une échéance encore lointaine qui reste au second plan pour le moment, l’information étant la montée validée pour la nouvelle division qui verra le jour l’an prochain, la Nationale 2.
Pour ce faire, les joueurs de Kévin Courties n’ont pas fait de détails, faisant parler leur puissance en première ligne et laissant le talent opérer pour transformer les temps forts en points au gré de cinq essais tout au long de la partie, signés d’abord par la brillante jeunesse réciste avec Gaël Dréan (6′), Lucas Ollion (28′) et Guillaume Cazette (31), imités ensuite en seconde période par Jacob Botica (49′) et Patrick Tuugahala (66′). Le premier nommé, qui évoluera la saison prochaine à Narbonne, exécutant quatre transformations, la dernière l’étant par Yvan Leroyer, avec une pénalité et plus pour Botica et l’affaire est entendue, avec sérieux et application face à des visiteurs n’ayant pas démérité et récompensé par un essai de pénalité en toute fin de partie (38-10).
Pour boucler son championnat, le REC finira à la maison le 10 avril contre Niort, pour un potentiel match pour la seconde place. Juste avant, un dernier déplacement à Limoges doit permettre de s’offrir cette belle « finale » à la maison, mais aussi effacer le revers « imprévu » de l’aller et préparer encore un peu plus les phases finales . La dynamique actuelle réciste ne laisse presque plus de place au doute : les Rennais sont prêts à en découdre au meilleur moment, à l’arrivée des choses sérieuses. Pour un final de folie ? On ne demande pas mieux !