Les mauvaises séries n’ont pas toutes le même goût… Pour l’Union Rennes Basket et le Saint-Grégoire RMH, ce mois de janvier prend des allures de parcours du combattant où les bleus s’accumulent ! Pour les joueurs de Pascal Thibaud, d’abord, pas vraiment récompensés ces dernières semaines malgré des prestations encourageantes face aux cadors du groupe (Poitiers, Lorient, Angers) mais finalement dépassés samedi soir aux Sables bien qu’ayant pris les devants dans le premier quart temps (73-58). Avec huit défaites sur les neuf derniers matchs, la formation rennaise se dirige droit en playdowns mais devra à tout prix vaincre face à Tarbes et Dax en vue de cette deuxième phase capitale de la saison, où quatre équipes sur 7 ( le centre national de formation ne pouvant pas descendre) repasseront en N2. Un scénario encore tout à fait évitable même si le retour de la confiance et du goût de la victoire serait le bienvenu.
Pour Saint-Grégoire, la problématique diffère un peu. Les Roses ont remporté le match à ne pas perdre contre Octeville puis ont failli arracher un point, voire, plus, au Havre, vainqueur d’une unité à la Ricoquais. Ce week-end chez le leader Saint-Amand, comme à la Stella, la marche était beaucoup trop haute et la défaite nette et sans bavure (33-23), même si de très belles choses furent réussies en première période, avec un retour à 9-9. Contre Noisy, un résultat positif serait le bienvenu mais là encore, il y aura du solide en face (4èmes) ! Autre équipe en proie aux doutes, l’Avenir de Rennes, englué en seconde partie de tableau. A Lamboisières, les filles d’Agnès Fébrissy se sont données un peu d’air avec un second succès de rang, encourageant pour la suite (65-68). Avec six victoires et neuf défaites, les Rennaises remontent à la 8ème place.
Pour retrouver des sourires, même un peu pincés, direction la Glaz Arena, vendredi soir, avec la reprise du championnat de Liqui Moly Starligue. Face à un adversaire calibré pour l’Europe, Nîmes, Cesson a sorti une très belle partition, dans un duel intense du début à la fin. En parvenant à passer devant dans les 5 dernières minutes, à 24-23, les Irréductibles pensaient avoir fait le plus dur mais comme trop souvent cette saison (Aix, Dunkerque, Toulouse, Istres…), les Cessonnais vont lâcher un point pourtant mérité et quasi acté en se précipitant sur leur dernière possession, mal gérée… Mickaël Guigou ne prive pas les Gardois de s’en sortir indemnes mais le spectacle et la qualité défensive déployée, ajoutée à un Florian Delecroix On Fire (9 buts) ont régalé les 3000 personnes reparties sourire aux lèvres malgré une frustration qui en dit long sur la performance des Bretons.
Dimanche, à 17 heures, le Stade Rennais comptait bien lui aussi remettre les bonnes habitudes au goût du jour. Face à un Brest inoffensif (1 tir cadré au total), les « Rouge et Noir » ont déroulé une très belle première période, ponctuée d’un très joli but de la tète de Gaëtan Laborde sur une louche de Lovro Majer. Enchaînement, triangles, une-deux et frappes cadrées, tout y était mais Marco Bizot retarda longtemps l’échéance pour le Stade Brestois. Il toucha même la balle sur le but du KO, dans les arrêts de jeu, signé Martin Terrier, de la tête, seul au second poteau. Avec ces trois points, le Stade Rennais garde sa cinquième place et reste dans le bon wagon, au moment où l’OM, Strasbourg et Monaco se sont imposés, tandis que Nice, Lens, Montpellier et Lille chutait. Un timing nécessaire avant d’aller défier l’ogre Paris vendredi, au Parc. Si Paris joue avec la qualité vue ce dimanche soir, à Lille (1-5), l’affaire sera compliquée mais le Stade Rennais peut aussi se souvenir de son match aller parfaitement abouti (2-0), qui a fait de l’équipe bretonne la seule de Ligue 1 à avoir vaincu le PSG cette saison. Bis répétita ?