A la tête du groupe Net Plus avec Pierre Moussion, Bruno Cœurdray est un homme qui ne s’arrête jamais et fourmille de projets. Avec, aujourd’hui, près de 3600 salariés et 32 agences sur l’ensemble du pays, son entreprise se porte bien. Passé par la présidence du feu Rennes Volley 35, ce passionné de sport accompagne également les clubs ou projets du territoire. Rencontre avec un passionné !
En quelques mots, pouvez-vous nous présenter votre entreprise, Net Plus ?
L’entreprise est spécialisée dans la propreté et services associés et s’adresse exclusivement aux professionnels. Elle a été créée en 1990, je l’ai intégrée à titre personnel en 1991, avant d’en prendre la direction en 2007 en m’associant avec Pierre Moussion, qui en était le comptable à l’époque. Au départ, nous étions à Vern-sur-Seiche, à cinq salariés et parfois même le jardin du fondateur pour cadre de nos réunions.
Quelles ont été les dates clés dans le développement du groupe ?
Il y en a bien sûr quelques-unes qui comptent. La création en 1990, l’ouverture d’une deuxième agence en 1993 à Saint-Brieuc, puis Nantes en 1994. Ensuite, les achats des agences de Quimper et Concarneau. Jusqu’en 2012, Net Plus n’était implanté qu’en Bretagne et dans les Pays de la Loire. La perte d’un appel d’offres national nous a poussé à réfléchir et nous avons décidé de travailler en dehors du territoire, pour nous développer dans toute la France. En 2017, enfin, nous avons pu inaugurer notre siège social ici, rue de la Rigourdière, à Cesson. Nous n’avions jamais eu nos propres locaux et ce lieu est avant tout un lieu de vie où nous souhaitons que tout le monde se sente bien, puisse échanger et se côtoyer.
Où se situe aujourd’hui Net Plus dans le domaine de la propreté ?
Nous sommes classés 24e entreprise de propreté en France. Néanmoins, nous n’allons pas nous prendre pour d’autres. Nous réalisons aujourd’hui 60 M€ de chiffre d’affaires quand le premier acteur du marché de la propreté fait plus d’un milliard de CA, et que les cinq premiers représentent 25% du marché total. Nous sommes parmi les grosses entreprises dans la catégorie des moyennes. L’arrivée actée d’un troisième associé va nous permettre de développer notre croissance externe mais aussi d’apporter des services associés supplémentaires à nos clients, des solutions multiservices.
Quelles sont les ambitions du groupe à moyen et long termes ?
Continuer d’avancer, de pérenniser notre entreprise et d’augmenter notre CA, avec l’ambition d’arriver à 120 M€ à cinq ans. Aujourd’hui, nous devons être dans la vision, toujours, pour nous remettre en cause et avancer. Nous devons fixer un cap, il y aura des coups de vent mais il faut adapter l’allure, anticiper et trouver des solutions.
C’est évidemment le cas dans la période Covid que nous vivons depuis deux ans…
Je tire mon chapeau à tous ceux qui ont travaillé et travaillent encore aujourd’hui dans les moments difficiles qui se sont présentés à nous. Cette période a resserré les liens. Sur la phase opérationnelle, l’entreprise avait anticipé, nous étions prêts pour le télétravail, pour répondre aux demandes des clients du mieux possible. La propreté a cette particularité de toujours devoir s’adapter, en toutes circonstances. Nos collaborateurs ont été en première ligne, parfois dans des postures ingrates mais se sont battus pour travailler avec beaucoup d’exigence. Je leur tire mon chapeau. De mon côté, je n’ai pas eu le temps de douter et de me lamenter sur mon sort. Quand on dirige une entreprise, pas le temps de baisser la tête, il faut avancer !
Net Plus est présent avec le CRMHB, le Rec Rugby, l’Union Rennes Basket mais aussi Luke Berry, sans oublier votre passage à la présidence du Rennes Volley 35. Quel est votre rapport au sport ?
Il est de notre devoir d’entrepreneur d’avoir une connexion au monde sportif et culturel du territoire. Cela fait partie de notre responsabilité de chef d’entreprise. Le point de départ de tous nos partenariats, est, soyons honnête, une question de rencontre humaine. Quand Jean-Marc Trihan nous a proposé d’accompagner Luke Berry, skipper d’un Class 40, nous avons bien évidemment dit oui. Mais c’est aussi parce que la performance individuelle est indissociable du travail avec une équipe experte, et ce parallèle avec le monde de l’entreprise semble évident. Pour le Rennes Cesson Handball, L’Union Rennes Basket ou encore le REC Rugby, ce sont d’autres valeurs qui nous parlent, comme le sens du défi !