Le Groupe BPCE est partenaire officiel des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Dans ce cadre et avec beaucoup d’enthousiasme, la Banque Populaire Grand Ouest crée un pôle dédié au soutien des athlètes de son territoire. Avec le Pôle Sportif du Grand Ouest, elle accompagne depuis 2021 sept athlètes du territoire dans leur chemin vers l’Olympisme et l’échéance Paris 2024, avec l’ambition d’insuffler l’esprit des Jeux auprès des collaborateurs, des clients et du grand public mais aussi de sensibiliser sur le handisport et la mixité tout en soutenant les talents de son territoire.
Partenaire historique de la voile, la Banque Populaire Grand Ouest souhaite accompagner d’autres sports en plein essor, disciplines olympiques de Paris 2024, tels que le badminton, le surf ou le canoë. Le Pôle Sportif du Grand Ouest permet de structurer cette ambition et d’affirmer un engagement jusqu’en 2024 auprès de 7 athlètes du territoire, dans leur chemin vers la qualification aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Parmi eux, deux Rennais visent d’ores et déjà Paris 2024 : Thom Gicquel, multiple champion de France de badminton, âgé de 22 ans et Cédric Joly, kayakiste champion du monde 2019 de 26 ans. Portrait de deux étendards locaux aux ambitions affirmées !
Thom Gicquel ambitionne Paris avec appétit !
Le premier nommé n’est plus à présenter chez les « Badistes ». Quadruple champion de France, Thom Gicquel, 22 ans, n’en finit plus de grimper dans la hiérarchie mondiale. Aujourd’hui classé n°11, le binôme mixte qu’il forme avec Delphine Delrue voit haut et loin : « Nous avons le même âge et nos qualités sont très complémentaires. Nous espérons que les années passées à travailler ensemble vont payer. L’objectif est de grimper encore au classement avant Paris 2024. En 2022, nous essaierons de nous rapprocher du top 5. »
Parti vers le mixte il y a plusieurs années, Thom, entré à l’INSEP à l’âge de 16 ans, excelle dans cette catégorie, qui répond parfaitement à ses qualités : « J’ai un jeu, une tactique, qui vont très bien avec le double. Plus jeune, j’avais un gros caractère, je faisais soit des très bons matchs, soit des très mauvais. Avec l’âge, j’ai mûri et je me suis assagi. Aujourd’hui, en match, c’est plutôt moi qui ai tendance à calmer Delphine, à tempérer dans les moments chauds », s’amuse le Bettonnais.
A l’horizon du duo, les Jeux Olympiques de Paris 2024, un objectif bien plus qu’un rêve. Eux qui ont découvert le monde à part de l’Olympiade l’été dernier à Tokyo, avec un vrai goût d’incrédulité. Au-delà de leur élimination en poules, c’est le contexte général, entre huis-clos et bulle sanitaire, qui a laissé un sentiment d’inachevé : « Les JO, j’en rêve depuis que je suis petit. J’ai toujours imaginé un truc dingue. Je suis quelqu’un qui normalement, stresse avant un match, j’ai la boule au ventre. A Tokyo, rien… Je n’avais pas ce surplus d’adrénaline… Si l’on ajoute une prépa qui aurait pu être meilleure, je pense que cela a joué au final. La salle vide, nous l’avions déjà pratiquée quelques mois auparavant mais là, sur les Jeux, forcément, cela a sans doute influé. Tokyo, c’était top, bien sûr ! Etre aux Jeux, représenter son pays… Mais cela aurait pu être tellement mieux… Nous n’avons même pas pu visiter la ville, nous étions dans une bulle. Nous n’avons pas été au niveau souhaité mais nous avons appris, notamment en vue de Paris.»
2024, une date clairement ancrée dans la tête du Breton, qui imagine déjà « sa famille dans les travées, les copains ou tout simplement…du public, déjà ! » Mais ce ne sera pas que ça, bien évidemment : « Nous arriverons à une certaine maturité quand d’autres duos approcheront ou dépasseront la trentaine. Le bad, certains ont démarré très tôt et l’usure, au bout d’un temps, se fait inévitablement ressentir. A nous d’être bons, performants et opportunistes le moment venu. »
Pour se faire une place au soleil de Paris et pourquoi pas, sur le podium, il faudra lutter avec les Chinois, Japonais, Thaïlandais, Indous et autres Danois, soit un programme XXL ! Véritable institution en Asie, le badminton souffre encore d’une médiatisation moindre en France. Tout sauf une fatalité pour Thom Gicquel, qui se fait un devoir de « changer les choses. Il n’y a pas de secret en sport, pour être à la lumière, il faut des victoires, des exploits. Qui parlait de biathlon avant l’arrivée de Martin Fourcade ? A nous de jouer ! »
Ambitieux, le Breton l’est. Joueur professionnel du badminton et ambitionnant d’y faire carrière encore au moins une dizaine d’années, Thom Gicquel savoure sa chance et son bonheur de visiter le monde au gré des compétitions, en compagnie de sa camarade de jeu devenue amie, mais aussi de son préparateur physique Joran Love et de son coach Baptiste Careme : « Je suis conscient que c’est un privilège de vivre de ma passion. Je remercie Je rencontre plein de gens, des cultures différentes, tout cela est enrichissant au possible. Néanmoins, la Bretagne reste le plus beau pays du monde mais surtout, celui où je me sens le mieux, auprès des miens ! » Une famille passionnée et accro au bad, elle aussi, qui peut être fière de son champion. Celui-ci, reconnaissant, n’oublie pas non plus de saluer ses sponsors et évidemment, le projet Pôle Sportif porté par la BPGO : « Les choses se sont faites naturellement avec la BPGO et leur soutien, que ce soit dans nos échanges comme dans l’apport financier, pour contribuer au bon déroulement de la saison, sont précieux, et permettent de faire bien mieux que naviguer à vue ! »
Cédric Joly : « vivre les jeux de Paris, ce serait formidable »
Naviguer, le mot lancé tel un volant de l’autre côté du filet colle à la peau de Cédric Joly, 26 ans, champion de France de canoë en 2019 et candidat déçu au rêve olympique de Tokyo. Oui, être champion du monde, dans l’univers du canoë-kayak, ne vous qualifie pas directement pour l’Olympiade qui suit, loin de là : « Ce fut bien sûr une vraie déception, j’ai mis beaucoup de temps à digérer », confie sans détour le Monfortais : « Nous étions trois à priser la place réservée à la France, avec Martin Thomas et Denis Gargaud, champion olympique en titre en 2016 en qualifications. La première épreuve devait se tenir à Londres en mai 2020 mais a été reportée en raison du Covid. Tout s’est joué en septembre sur une autre épreuve et ce n’est pas passé… »
Après avoir surmonté sa déception, Cédric Joly, qui a passé cinq ans au centre d’entraînement de Pau, est de nouveau tourné vers l’avenir avec un programme centralisé sur Paris, notamment sur le site olympique de Vaires-sur-Marne : « Jusqu’à mai, j’ai six mois pour me préparer pour les qualifications pour l’équipe de France. La première étape, c’est d’être de nouveau au sein de la sélection et de reprendre la confiance et un certain leadership, en vue de la coupe du monde. J’ai terminé à la 12ème place lors de la dernière, à trois secondes et une pénalité du podium. J’ai du boulot et une marge de progression pour remonter et me placer pour les futurs JO. Depuis juillet dernier, j’ai vraiment retrouvé le plaisir de m’entraîner, la hargne et la haine de la défaite. Ce fut difficile de revenir, entre le Covid et ma non-sélection, mais je suis de retour, déterminé et très motivé. »
Fort d’une grande culture kayak, la France peut envisager des Jeux brillants pour effacer le mauvaise bilan de Tokyo. Cédric Joly, toujours licencié au sein du club de Brocéliande, est déjà focus sur l’objectif : « Vivre les Jeux, à Paris, ce serait formidable, vraiment mais ce n’est pas un rêve, plutôt une ambition très concrète. Je m’entraîne dur toute la semaine, avec plus de 20 heures cumulées d’exercices en bassin, de la muscu, du vélo et de la course à pied. Ce n’est pas pour rien, ni pour me mettre de suite au triathlon ! »
Pour parvenir à ses fins, le Breton d’adoption, né à Sarlat mais ayant grandi à Liffré puis Montfort, pourra compter sur le soutien de ses partenaires : « Aujourd’hui, le kayak est mon métier et je suis heureux d’en vivre, nous ne sommes pas si nombreux dans ce cas. Ça ne durera pas toute la vie et mes études reprendront après ma carrière, en Sciences po’. Concernant l’accompagnement de la BPGO, c’est un soutien précieux et un partenariat démarré après mon titre de 2019. La BPGO m’accompagne financièrement et me permet de faire mes compétitions, de m’entraîner et de m’équiper. De mon côté, je rends la pareille en me rendant dans les bureaux ou les agences pour évoquer, selon les demandes, différents thèmes mettant en rapport sport et entreprise à travers des conférences. » S’il slalome aussi bien entre les questions et les écueils du monde de l’entreprise, alors pas de doute, l’avenir s’annonce brillant pour ce garçon en or ! On prend les « Paris » !