Le REC Volley garde en tête le projet ambitieux de maintenir une équipe garçon et une équipe fille au plus haut niveau mais la tâche n’est pas aisée. Explications avec Nathalie Guitton, présidente du REC Volley.
Quel regard portez-vous sur le début de saison est en dents de scie pour les deux équipes du REC Volley ?
En effet, nos entames ne sont pas simples. Pour les garçons, cela peut s’expliquer par le fait que le recrutement a été fait tardivement. C’est une équipe très jeune, avec des garçons qui n’ont pas forcément encore évolué à ce niveau. La volonté était d’avoir une équipe avec des joueurs formés au club et d’autres, plus expérimentés, issus de la formation française. La cohésion et l’ambiance au sein du groupe est bonne, les résultats devraient arriver vite, j’en suis convaincue. Chez les filles, beaucoup de joueuses de l’année dernière sont restées. Les quelques étrangères que nous avons au sein de l’effectif ont mis du temps à revenir à cause de restriction du Covid, mais maintenant l’équipe est au complet. Les victoires viendront en temps voulu.
Les garçons évoluent en Ligue B. Quelles sont les conséquences au niveau structurel pour le club ?
Nous avons eu connaissance de la validation définitive de notre montée à la mi-juillet. Sportivement, nous savions que nous allions monter, mais il fallait que notre dossier soit validé par les administrations. Aujourd’hui, nous devons répondre aux exigences de la LNV et de la Ligue. Elles ne sont pas toutes similaires. Nous devons convaincre de nouveaux partenaires de nous rejoindre dans notre projet.
« Le but est que les deux équipes hommes et femmes aient le même équilibre »
Justement, où en est le projet du REC à ce jour ?
Il est très ambitieux. Nous gardons l’envie de tenter ce double-projet de mener à haut niveau les deux équipes, filles et garçons. Le but est que les deux équipes aient le même équilibre. Les instances publiques nous soutiennent beaucoup mais c’est un peu plus compliqué pour les partenaires privés. Il faut savoir qu’à Rennes, il y a un vrai passé dans le volley masculin grâce au Rennes Volley 35 mais chez les filles, c’est toujours resté un peu informel. A nous de faire changer les habitudes et de donner envie aux futurs partenaires de venir voir les filles pour comprendre qu’il y a une belle intensité et qu’elles ne lâchent rien. Nous sommes toujours en train de nous structurer et surtout toujours à la recherche de nouveaux partenaires.
Aujourd’hui, comment est articulé le club ?
Je suis la présidente et avec moi, il y a un manager général et un trésorier. Ensuite, nous avons un comité de direction composé d’une dizaine de personnes. Nous avons également recruté trois alternants en charge de la communication mais aussi de la recherche de partenaires. Nous avons gardé les mêmes entraîneurs pour nos équipes phares, Yann Chubilleau et Quentin Marion. Dans l’équipe, il y a également Olivier Bouvet, référent du Centre de Formation qui fait le lien avec les entraîneurs. Nous recherchons toujours du monde pour nous aider à nous développer et pouvoir espérer atteindre notre objectif dans les deux ou trois prochaines années. Nous souhaitons trouver des bénévoles pour nous aider sur les matchs mais aussi auprès des joueurs et joueuses pour les accompagner dans leur vie au quotidien pour qu’ils ne pensent qu’à leur sport.
Quel va être l’objectif pour cette année ?
Le but premier est d’asseoir les équipes dans leur championnat, voire pourquoi pas jouer le haut de tableau. Nous ne cherchons pas la montée des garçons cette année. Pour nous, cela va nous permettre de bien nous structurer et de bien poser les bases sportivement mais aussi de manière administrative. C’est une année de transition après les années Covid et les montées rapides.