Ce match devait être celui du rebond, de la fin du cauchemar de défaites enchaînées, un coup largement, un coup sur le fil. Hélas, l’URB n’est pas parvenue à redresser la barre ce vendredi face à un adversaire direct pour ce qui devient au fil des semaines un objectif concret, le maintien.
Dominateurs dans le premier quart-temps avec un Mo Faye qui emmène son équipe avec lui (21-16), la formation rennaise a vu son jeu contrarié par la défense tout-terrain des Vendéens par la suite, eux qui n’étaient pas venus pour faire de la figuration. Les dirigeants et le staff l’avaient annoncé en début de saison, tout le monde s’est renforcé et la N1 de cette saison n’a rien à voir avec celle de l’an passé. Les Sables se refont une santé et remportent le second quart-temps (13-21) pour virer en tête à la pause (34-37).
Rien n’est joué pour le second acte mais les Rennais, toujours en quête de leur premier succès domestique, ne parvenaient pas à se détacher. Grâce à l’adresse de Maël Lebrun et Mo Faye, les joueurs de Pascal Thibaud recollaient au score (59-59) avant que n’apparaisse, de nouveau, le serpent de mer du Money-Time, véritable point noir du début de saison breton. Et une nouvelle fois, l’URB perd ses moyens. Perte de précision, manque de réalisme et défense mise à mal par Les Sables et voilà un 13-21 qui fait très mal… Dans les colonnes de Ouest France, Pascal Thibaud ne cherchait pas d’excuse : » Des dysfonctionnements doivent être résolus pour se relancer. On a encore vu ce soir malgré un gros travail qui avait été accompli pour préparer cette rencontre, des problèmes récurrents de circulation de balle, de manque d’anticipation qui ne sont pas acceptables. »
Pour l’URB, plus le temps de gamberger avec deux nouvelles rencontres capitales la semaine prochain à Cergy-Pontoise puis à la maison, contre Tarbes. Après le premier joker grillé contre les Sables, il est grand temps d’engranger et de se rassurer, le plus vite possible. La saison est encore longue mais une dynamique positive doit être lancée, et vite…