Mardi soir, en recevant un leader, le RAC (Rueil) en pleine bourre et vainqueur de ses trois premiers matchs de championnat, l’Union Rennes Basket savait qu’elle aurait fort à faire pour se rassurer. Voici pourtant qui est chose faite.
Car oui, au-delà d’un classement (13ème après quatre journées, 1 victoire et trois défaites) peu flatteur, les joueurs de Pascal Thibaud ont montré de réelles qualités dans le jeu mais ont aussi mis le coeur et l’envie nécessaire pour faire bonne figure dans un championnat qui s’annonce intense et très homogène, le tout en étant tiré vers le haut.
L’an passé, Rueil avait mordu à trois reprises la poussière contre les Bretons, en coupe et en championnat. Cette fois-ci, les joueurs de la banlieue parisienne, renforcés cet été, ont justifié leur place de leader sur les temps forts, dans le premier puis le dernier quart temps. L’entame est ainsi fatale aux Rennais, dominés dans la conquête et dans l’efficacité lors des dix premières journée, où un retard de 13 unités se creuse. Celui-ci sera fatal, malgré la très belle remontée locale lors du second et troisième quart temps, sous l’impulsion notamment de Maël Lebrun efficace au shoot à trois points et d’un Mo Faye dont l’apport va être considérable au fil des semaines. Déjà spectaculaire sur plusieurs actions, l’ancien joueur de l’Etoile Rouge Belgrade, régulièrement qualifié en Euroligue, risque de régaler les parquets de N1 avec le maillot de l’URB.
Battu après prolongation par Toulouse et sur un fil, 75-78, par le RAC, l’URB peut regarder son bilan au bout de quatre matchs avec certes, un constat d’insuffisance sur le plan comptable mais doit aussi lire dans les contenus de nombreux motifs de satisfaction, laissant à penser que la pièce va très bientôt retomber du bon côté. Ce, pourquoi pas, dès vendredi à Bordeaux !